Un nouveau syndicat mixte ouvert pour mieux gérer les échouements de sargasses

Par 31/07/2025 - 07:45

Alors que les échouements massifs de sargasses atteignent plus de la moitié des communes de l’île, la Région tente d’apporter une réponse publique opérationnelle. Ce mercredi (30 juillet), à l’issue d’une réunion d’étape, il a été décidé qu’elle prendra la forme d’un syndicat mixte ouvert sargasses.

    Un nouveau syndicat mixte ouvert pour mieux gérer les échouements de sargasses

Déjà mobilisée dans l’aide financière et opérationnelle aux communes les plus touchées par les échouements, ce mercredi, la Région a tenu à aller plus loin en réorganisant la réponse publique et administrative. Elle est partie de l’existant, l’organisme double créé il y a deux ans et composé du SIPS et du GIP comme l’explique l’élue Sylvie Gustave Dit-Duflo.

Nous sommes venus présenter le modèle de service public que nous allons mettre en œuvre. Le GIP sargasses a été créé il y a deux ans. C’est la tête, la planification, il doit monter en puissance, la 2e étape c’est la transformation du SIPS en SMO, syndicat mixte ouvert avec la compétence collecte et valorisation des sargasses. Au niveau de la Région, il faut que le SMO soit opérationnel et performant, nous avons un modèle qui est Routes de Guadeloupe qui est performant et c’est vers cela que nous voulons aller, avec un SMO capable de faire face à des échouements de niveau moyen.

Ce SMO aura deux missions, la collecte mais surtout la valorisation

Empêcher tout prix les échouements

Pour opérer sa mission de manière efficace, les élus veulent doter le SMO de matériel de collecte en mer. Ils veulent tant que c’est possible, empêcher à tout prix l’échouement des algues qui conduit à une cascade d’effets nocifs tant sur les hommes que sur la biodiversité selon Sylvie Gustave Dit-Duflo.

Il faut arrêter l’arrivée des algues sargasses sur les côtes. À ce moment lç, elles en sont plus valorisables, elle pourrissent libèrent des gaz avec des impacts sanitaires, des impacts économiques sur l’hôtellerie, les plages, les activités nautiques ne peuvent plus se tenir, et plus la biodiversité s’en retrouve impactée. Il faut vraiment les empêcher d’arriver sur les côtes.

Si tout va bien, le plan est donc que les engins amphibies aillent chercher les sargasses derrière les barrages déviants pour les apporter vers une solution de valorisation.

Sur ce deuxième point, les pistes sont encore floues. Ce qui est sûr, c’est que cette année, les échouements sont trois fois supérieurs à la dernière année de référence  2018. Par ailleurs, plus de communes impactées, 17 sur les 32 de l’archipel.


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