Terre-de-Haut retrouve un peu d’air dans ses finances

C'était l'une des missions principales de Louly Bonbon, permettre à la commune de sortir de la gestion de l'ancienne équipe municipale marquée par des dérives budgétaires. Pour y arriver, l'équipe municipale a suivi scrupuleusement les directives de la CRC. 

Cela fait plusieurs années que nous travaillons dans ce sens. Nous avons suivi à la lettre les recommandations de la CRC pour sortir de ce plan, retrouver notre autonomie et mettre fin à une période marquée par de graves dérives en 2017.

Ce retour à l’équilibre ouvre désormais la voie à de nouveaux investissements. Les financements sont déjà bouclés pour plusieurs projets visant à moderniser l’île, améliorer les infrastructures et renforcer l’offre culturelle.

Un défi environnemental persistant

Si le climat financier s’éclaircit, Terre-de-Haut reste confrontée à une difficulté majeure : les échouements de sargasses. Les algues brunes envahissent régulièrement l’est de l’île, notamment la plage de Pompierre et la baie de Marigot, zones proches des habitations.

Nous avons des moyens limités. Les marins-pêcheurs en enlèvent une partie pour les rejeter au large, dans le cadre d’une convention avec l’État. De notre côté, avec l’équipe technique, nous ramassons à la pelle mécanique. 

Le stockage pose également problème. Faute de foncier disponible, les sargasses sont déposées sur le site de Pompierre, pourtant protégé. Un arrêté préfectoral impose pourtant un site éloigné des habitations, mais la topographie de l’île réduit les alternatives.

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Malgré ces contraintes, Terre-de-Haut conserve ses atouts naturels et ses plages préservées côté ouest, où les visiteurs peuvent encore profiter pleinement des eaux turquoise.