Crise de l'OTI : Richard Albert dénonce une "cabale"

Par 08/10/2025 - 10:19 • Mis à jour le 08/10/2025 - 11:59

L'ancien président de l'OTI, Richard Albert assure avoir été victime d'une cabale car il aurait privilégié le droit à une "injonction" selon lui poussant à la suspension de la directrice de l'Office. Il estime qu'il a suivi tout le processus déclenché par la procédure et qu'il est en possession de tous les documents le prouvant.

    Crise de l'OTI : Richard Albert dénonce une "cabale"

Le 6 octobre dernier, en son absence, les élus réunis pour le conseil communautaire de la CARL ont voté le retrait de Richard Albert du comité de direction de l'OTI, une décision contre laquelle l'intéressé s'était déjà insurgé. Contraint par un agenda chargé, il n'avait pas pu être présent pour assister au dénouement de ce qu'il considère être une cabale.

Je n'ai pas caché que j'avais un match important et des conseils disciplinaires dans mon lycée. Je savais qu'on allait me couper la tête. Pourquoi venir en personne ?

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Un processus respecté

Selon Richard Albert, l'affaire serait en fait une passe d'armes politique. Ces derniers mois, il affirme avoir réuni tous les éléments qui le prouvent. Dans la génèse qu'il établit, les premiers remous ont été déclenchés par un message de la directrice de cabinet de Loïc Tonton.

Lors d'un déplacement, je reçois un message de la directrice de cabinet de M.Tonton qui me demande de suspendre immédiatement la directrice de l'OTI, qui a ce moment, est aussi en déplacement. On me dit de lui signifier de rentrer immédiatement en Guadeloupe. Mais à ce moment, je n'ai aucun document qui justifie une telle décision.

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De son côté, la directrice lui assure qu'un document a été envoyé. Mais Richard Albert semble vouloir suivre la voie légale et se plie aux auditions nécessaires lors de ce processus.

Pendant deux heures, j'ai été reçu par le médecin du CIST auteur du courrier que vous connaissez. J'ai enchaîné par deux heures à la DGFIP et 5h chez les gendarmes.(...) J'ai toutes les pièces du puzzle et je pense être le mieux placé pour l'élucider.

L'ancien président de l'OTI estime rester "droit dans ses bottes" et remarque qu'avant sa prise de fonction il n'existait aucune tension que le président de la CARL, Loïc Tonton et la directrice de l'OTI.

 


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