Une affaire de cœur qui s'achève par 5 coups de feu

Par 09/05/2017 - 11:17 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:09

C'est une affaire de meurtre qui est prévue d'être jugée dès ce mardi devant la cour d'assises de Basse-Terre. Dans le boxe, un jeune homme de 34 ans, Kévin Delorme. Il est reproché d'avoir tué de plusieurs coups de feu, Jaël Judith, qui venait d'avoir 23 ans. Les deux garçons s'étaient déjà affrontés et blessés mutuellement à propos, notamment d'un différent sentimental. Les faits qui seront évoqués durant ces deux jours remontent au 21 mars 2015, rue de l'artisanat, dans une cité à l'entrée du bourg de la commune de Baillif.

    Une affaire de cœur qui s'achève par 5 coups de feu

Le 21 mars 2015, à l'heure du repas, vers 12H, dans une cité, à l'entrée du bourg de la commune de Baillif, plusieurs coups de feu, on parle de 4 à 5 tirs, vont être tirés d'un fusil et vont blesser mortellement un jeune de 23 ans qui allait décéder des suites de ses blessures à l'hôpital. Des balles qui l'ont atteint au thorax et aux jambes, notamment. Plusieurs coups de feu dont certains ont été effectué alors que la victime, déjà blessée, prenait la fuite. Kévin Delorme, l'auteur présumé, et Jaël Judith, la victime de 9 ans de moins que lui, se connaissaient. Ils s'étaient même déjà sérieusement affronté pour, notamment, un différent amoureux, au point de se blesser.

Des règlements de comptes entre les deux hommes qui avaient abouti à des coups de feu, des coups de couteau et une case brûlée. Pourtant, il semblerait que le jour des faits ou quelques temps auparavant, les deux individus auraient consenti de fumer le calumet de la paix.  

Que s'est-il donc passé pour que s'en suive ce déchainement de violence armée qui allait effrayer tout le quartier et créer un véritable émoi au sein des deux familles qui se connaissent ?

Pendant 2 jours, les souvenirs de ce drame affreux vont ressurgir et nul doute qu'ils vont entrainer, tant chez les proches de la victime que ceux de l'accusé, une véritable émotion et une très grande souffrance avec cette interminable question : qu'ont n'ont-ils pas fait pour éviter d'en arriver là, eux, qui justement, ont l'intime conviction d'avoir fait le maximum pour élever leur enfant dans les meilleures conditions en fonction de leur possibilités quotidiennes ?