Un présumé braqueur sollicite en pleurs une remise en liberté
Un prévenu tout juste majeur depuis quelques semaines et incarcéré était présenté ce vendredi (20 juin) pour une demande de remise en liberté. Interpellé récemment, il est poursuivi pour un violent "home-jacking" soit un vol à main armée commis début juin à Baie-Mahault, avec la complicité de 2 mineurs. Malgré ses larmes et celles de ses proches dans la salle, sa requête a été rejetée.

Âgé de 18 ans et 1 mois, le jeune homme serait impliqué dans un braquage à domicile survenu le 4 juin dernier à Baie-Mahault. En pleine nuit, trois individus dont deux mineurs ont fait irruption chez une jeune femme portant dans ses bras un bébé de seulement 14 mois.
Cela ne les aurait pas empêchés de pointer leur arme et de menacer les victimes. L’objet si convoité, un scooter "Tmax" garé à l'intérieur.
Une femme et son bébé
Des faits criminels requalifiés, faisant encourir 10 ans de prison a tenu à rappeler la Présidente. Les deux autres mis en cause seront renvoyés devant le tribunal pour enfants. Quant au seul majeur de la bande, il était en larmes dans son box.
Il a expliqué d’une faible voix, vivre l’enfer depuis sa détention provisoire. Malmené dès le premier jour par d'autres détenus, il a rencontré des problèmes pour manger ou dormir. Il a été transféré dans un autre quartier et a déjà dû suivre des séances internes chez le psychologue.
Pris à partie en prison
Jusque là inconnu des services, c’est sa première incarcération, il regrette beaucoup les faits et n’en peut plus. Il a presque supplié les juges de le faire sortir provoquant ainsi la détresse de ses proches venus assister à l’audience.
"Et les victimes ? Avez-vous pensé à leur détresse, leur traumatisme ?" a demandé le Parquet en s'adressant au prévenu. Il s'est ensuite opposé à la requête.
Un passionné de football
"C’est un bon garçon" a indiqué son avocate, avec de bonnes notes en cours. Il a même intégré un centre de formation dans l’hexagone pour devenir footballeur professionnel, avec l'espoir d'être recruté.
Les juges ont rejeté la demande de remise en liberté, même sous contrôle judiciaire. Le jeune braqueur, qui reste tant qu'il n'est pas condamné présumé innocent, sera donc jugé dans 3 semaines, soit le 10 juillet 2025.
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