L’APAEI de Marie-Galante dans la tourmente
La structure qui vient en aide aux personnes vulnérables passe elle-même par des temps difficiles. Ce lundi 11 août, les juges doivent se prononcer sur sa liquidation judiciaire et examiner les dossiers de reprise. Sauf que l'UTAS-UGTG estime que la procédure est encore trop influencée par sa direction.
Selon les représentants de l’UTAS-UGTG, réunis lors d’une conférence de presse ce jeudi (7 août), le dossier est délicat. Il s’agit de l’avenir de 48 salariés dans un territoire fragile tel que Marie-Galante. Ils seront donc particulièrement vigilants au déroulement de la procédure comme l’explique Jean-Marie Choisi, représentant de l’UTAS-UGTG.
À la lecture du dossier, il y a une cabale pour tromper les travailleurs à travers un choix orienté, guidé par rapport à des représentants qui sont à la solde par Mme Pélage, pour choisir le candidat le moins disant avec au bout le licenciement de 48 travailleurs. C’est terrible pour un territoire comme Marie-Galante. Nous savons que cela va mettre en difficulté les gens. Les syndicats sont donc mobilisés pour porter l’information partout et montrer que le médico-social est gangréné par des associations en difficulté.
Nadine Pélage est l’actuelle directrice de la structure. Le syndicat assure qu’elle est à l’origine de tous ces déboires, mais aussi qu’elle conserve des “accointances” avec l’ARS capables d’influencer négativement la reprise de l’APAEI.
L’ARS comme facteur décisif
Concrètement, la principale crainte du syndicat réside dans le risque de subjectivité de l’analyse du dossier et dans un éventuel blocage de l’ARS. À l’heure actuelle, deux candidats se présentent. L’ALEFPA et OVE Caraïbes. Or, il y aurait des liens entre l’ALEFPA, Nadine Pélage et l’ARS.
Nous voulons que le 11 août, des choix soient bien faits au tribunal et par l’ARS. Nous ne voulons pas de choix orientés afin que l’APAEI redevienne un outil pour et par les Marie-Galantais. L’ARS et l’ALEFPA ont une histoire commune c’est une chose mais nous craignons l’influence de l’ARS sur ce dossier. Il faut bien comprendre que c’est une procédure civile, le tribunal peut choisir une association mais l’ARS en tant que financeur peut bloquer car ça ne correspond par aux ratios prévus. Or, nous n’aimons pas l’accointance qu’il y a entre l’ALEFPA et l’ARS et entre l’ALEFPA et l’APAEI.
L’APAEI a pour mission d’accompagner les personnes en situation de handicap ainsi que leurs familles en vue de son intégration professionnelle.
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