Ecrasé par une lourde tôle
Par Rinsy Xieng
12/12/2014 - 12:57
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:41
Guadeloupe
{{{Une société de construction ainsi que son gérant, comparaissait jeudi devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-pitre. Poursuivis pour "homicide involontaire" suite à la mort d'un ouvrier, écrasé par une plaque de métal de plus d'une tonne.
{{{Une société de construction ainsi que son gérant, comparaissait jeudi devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-pitre. Poursuivis pour "homicide involontaire" suite à la mort d'un ouvrier, écrasé par une plaque de métal de plus d'une tonne. Le principal mis en cause devait s'expliquer sur des manquements à la sécurité et à la formation de la victime. Les fait remontent à 2011 à Pointe-à-pitre. }}}
Un accident du travail qui s’est avéré au final mortel. Nous somme le 26 mai 2011, 49 logements sociaux doivent être construits dans le quartier de Lauriscisque. Un gros chantier donc, qui emploie plusieurs dizaines d’ouvriers. La victime, père de famille, embauché par le biais d’une agence d’intérim est coffreur. Il doit avec ses collègues procéder à divers travaux dont le montage d’une tôle parasismique d'1,2 tonne. Sauf que les choses se passent mal. La plaque très lourde se détache et tombe sur le pauvre homme. Grièvement blessé, il souffre de fractures sur tout le corps. Admis dans un premier temps aux urgences avec un pronostic vital non engagé, l’ouvrier malheureux décédera quelques jours plus tard après un profond coma.
{{{Sécurité et formation }}}
Une enquête est diligentée, et il s’avère que l’homme n’avait pas suivi les formations nécessaires. C’est donc son employeur, personne morale qui était poursuivie devant la juridiction correctionnelle. Son représentant légal, le patron, devait donc s’expliquer à la barre sur ces manquements présumés et ce devant les proches venus assister à l’audience. Le dossier a fait apparaitre des embauches antérieures par la société. Cette dernière avait déjà eu recours aux services de la victime. Le parquet s’est efforcé de le souligner. Il n’a pas requis de peine spéciale et s’est rapporté aux juges. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 15 janvier prochain.
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