Assises de Basse-Terre : 7 ans de prison pour des coups mortels à Saint-Martin

Par 04/11/2025 - 20:43

Jugé pour un meurtre commis à Saint-Martin en 2023, Patrick Venant a finalement été reconnu coupable de coups mortels et condamné à 7 ans de prison, ce mardi (4 novembre), par la cour d’assises de Basse-Terre.

    Assises de Basse-Terre : 7 ans de prison pour des coups mortels à Saint-Martin
Photo d'archives

Le verdict est tombé, ce mardi soir (4 novembre), à la cour d’assises de Basse-Terre, qui jugeait depuis deux jours une affaire de meurtre.

Les faits remontaient au 23 mars 2023, à Marigot, à Saint-Martin.

Tirs mortels

Il était reproché à l’accusé, Patrick Venant, âgé de 29 ans à l’époque, d’avoir fait feu à trois reprises sur Joandy Maccow avec lequel il venait d'avoir un différend. La victime avait été mortellement atteinte par deux balles au cou.

Jusque-là, le jeune homme n'avait à son casier judiciaire qu'une amende de 750 euros pour un refus d'obtempérer alors qu’il conduisait sans permis et sans assurance. Des faits commis en 2018. Et quelques mois plus tard, il avait écopé d'un an d'emprisonnement avec sursis pour conduite sans permis et sans assurance en récidive.

15 ans requis

Les faits ont finalement été requalifiés. La cour d’assises a reconnu Patrick Venant coupable de coups mortels et non de meurtre et l'a condamné à 7 ans d'emprisonnement.

15 ans de réclusion criminelle avaient été requis à son encontre par l'avocate générale, Hélène Morton, et il encourait la peine maximale de 30 ans.

Son avocat, Me Harry Durimel, a plaidé la légitime défense et réclamé l'acquittement.

Des regrets jugés sincères

La reconnaissance des faits, la remise de l'arme, ses regrets jugés sincères de l’accusé, son casier judiciaire très minime et son comportement à l'audience sont autant d'éléments qui ont plaidé sa faveur.

Le jury a reconnu que Patrick Venant, bien que les coups de feu ont été tirés à courte distance et dans des zones vitales du corps, n’avait pas voulu tuer son adversaire.

Concernant la victime, personne n’était présent pour témoigner en sa faveur et se constituer partie civile. Déjà condamnés à de multiples reprises, elle avait déjà provoqué et menacé l’accusé avant le jour des faits.


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