12 années de réclusion criminelle requises pour un jeune homme accusé de viol

Pour Hélène Morton, c’est le fait que l’accusé ne soit motivé que par la “pure satisfaction de ses besoins sexuels” qui en fait un individu dangereux. Il n’a “aucun respect de la femme et encore moins de jeunes filles mineures sur lesquelles il estimait avoir le pouvoir de les dominer"

Des traits de caractère relevés aussi par les experts psychologues et psychiatres. Ils sont formels, le jeune homme est égocentrique, immature, conscient de ses actes et veut jouer les “Don Juan”. Dans son réquisitoire, l’avocate générale a appuyé là où ça fait mal. Elle a évoqué sans détour la gravité, la répétition, la durée des faits et leurs conséquences psychologiques sur des jeunes femmes encore traumatisées jusqu’à 7 ans après les faits.

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Un accusé imperturbable

Un accusé qui est apparu, jusque là, sûr de lui et qui n'a pas varié d'un iota sa version en plaidant "non coupable", et insistant sur le consentement présumé de ses victimes. 

Une version qui ne résiste pas à leurs récits qui révèlent un scénario quasiment identique alors qu’elles ne se connaissent pas, n'ont aucun lien entre elles et ne se sont jamais concertées pour témoigner et déposer.

Ce vendredi matin, son avocat tentera de relever le défi de convaincre cinq magistrats professionnels. Cinq femmes. Un défi extrêmement difficile et périlleux.