Jean-Jacques Savin toujours au large des Canaries
Jean-Jacques Savin continue son aventure dans l'Atlantique. A bord de son tonneau, il tente de rejoindre les Caraïbes. Pour l'instant, il est à plusieurs centaines de kilomètres des Canaries, d'où il est parti il y a deux semaines.
Sur le compte Facebook de sa traversée dans l’Atlantique, on peut y voir une photo de l’homme de 71 ans dans son tonneau : 6m2 d’époxy et bien rangée derrière lui, un coin nuit et un coin cuisine aménagée, juste au dessus de l’évier, un hublot qu’il ne peut ouvrir au risque de voir rentrer de l’eau de mer dans son habitacle. Le tonneau flotte dans le sens de la longueur et Jean-Jacques Savin peut s’y tenir debout. Il écrit un journal de bord. Le dernier écrit date de jeudi…C’est la 15e journée…Journée Émotions : Très beau temps, pas de vent et l’Océan égal au lac de Lacanau dit-il.
Sur son perchoir, Jean Jacques Savin dit apercevoir derrière lui un bateau à l’horizon il s’agit d’un cargo à environ 3 kms derrière. « J’ai essayé par VHF durant une heure de le contacter et malheureusement rien pas de réponse et là j’ai eu une pensée pour les naufragés qui voient leur délivrance s’éloigner »…écrit-il.
11 h : c’est une baleine qui s ‘approche. L’aventurier entend son souffle à 300 mètres. Il écrit alors qu’il s’agit d’une énorme baleine qui a 3 reprises fait surface et réitère sa danse après sa baignade en fin de soirée.
Il y a aussi une magnifique tortue qui vient lui rendre visite et restera 1 h à cogner contre la coque.
Et puis, Jean-Jacques Savin a un nouveau pensionnaire. Sous l’eau, il est venu se présenter, c’est un poisson de 25 cm type mérou. Il l’a baptisé Jeudi.
Nettoyage, lessive rythment son quotidien. Le vent se lève et il repart vers le Nord Est freiné par l’ancre flottante et les trainards qu’il a dû lâcher pour ralentir sa lente remontée vers le Nord. Normalement, Jean-Jacques Savin devait dériver vers l’Ouest selon ses plans. Pour l’instant, il remonte inexorablement. Il est à plusieurs centaines de kms des Canaries…Il espère que les prochains vents le pousseront enfin vers les Caraïbes. A rappeler que l'aventurier chercher à vérifier la théorie d'Alain Bombard, un biologiste aventurier qui avance que tout corps dérivant à la seule force des courants et des vents, sans voile, moteur ou autres moyens d'avancer, prendrait trois mois pour atteindre les Caraïbes.
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