Incendie meurtrier à Petit-Bourg, la piste d’un crime intrafamilial envisagée

Petit-Bourg est sous le choc et en deuil après l’incendie meurtrier qui a coûté la vie à trois personnes, ce dimanche (17 août), à la résidence Fleur de Canne.

Si les victimes sont toujours en cours d’identification officielle par le parquet, la piste d’un crime intrafamilial semble, aujourd’hui, privilégiée par les enquêteurs.

La gendarmerie était encore sur place ce lundi matin (18 août) pour effectuer des relevés.

Dans le voisinage, c’est l’omerta qui règne.

Une cellule psychologique

De son côté, la municipalité a mis en place une cellule psychologique.

Certaines victimes étaient connues des élus comme nous le confie le maire, David Nébor.

Les victimes étaient connues des services, soit à titre personnel, puisque ce sont des gens qui vivaient sur le territoire. Ils avaient des relations amicales avec certains d'entre nous. On ressent de l’émoi. Et parmi elles, il y a une jeune fille de 17 ans qui était employée par la ville dans le cadre du dispositif Job vacances. Le personnel communal, ceux qui les connaissaient, notamment des élus qui ont eu à être en lien avec elles, sont bouleversées. Nous avons dû mettre une cellule de crise en place, notamment pour de l'écoute avec un psychologue. Les familles sont venues et nous ont proposé de nous rappeler pour qu'il soit entendu, pour qu'il y ait du dialogue, pour extirper ce qui fait mal avec notre psychologue.

Dans un communiqué, la Ville de Petit-Bourg indique qu’un psychologue est également disponible ce lundi (18 août) pour toute personne ressentant le besoin d’un soutien.

Pour toute demande d’accompagnement, les administrés peuvent contacter le CCAS de Petit-Bourg au 05 90 69 64 99 ou au 06 90 85 10 00.