En Guadeloupe, des armes à feu s’achètent contre 2000 euros sur Snapchat
Un prévenu de 22 ans, jugé pour un vol à main armée à la Boucan, a révélé comment il s'était procuré l'arme à feu qu'il avait utilisée pour commettre son méfait. Avec un comparse, le braqueur s'en était pris à un sexagénaire qui retirait de l'argent à un distributeur.
La victime, un homme d’une soixantaine d'années, a été surprise par deux jeunes individus encagoulés qui lui ont ordonné, sous la menace d’une arme, de retirer de l’argent.
"On a ciblé la première personne venue", a indiqué l’un des braqueurs durant l’audience. Le butin s’élève à 800 euros. Les deux prévenus ont ensuite pris la fuite sans s’apercevoir que la victime les suivait en voiture. Elle a pu dans la foulée signaler leur position aux gendarmes qui sont intervenus rapidement pour interpeller l’un des auteurs. Le complice s’est rendu aux autorités le lendemain.
2000 euros sur Snapchat
L’arme incriminée a été retrouvée dans un buisson près des lieux du braquage. Un modèle Taurus 9 millimètres déjà chargé de 10 cartouches. Il a la particularité d’avoir un pointeur laser vert qui était bien visible sur les images de vidéosurveillance. Un pistolet qui a été acheté via le réseau social Snapchat pour un montant de 2000 euros. Preuve de la facilité de se procurer une arme en Guadeloupe.
Lors de l’audience les deux prévenus ont reconnu les faits. Les peines prononcées ont été différenciées en fonction de leur implication. Schneider Jerome a écopé de 3 ans de prison ferme ainsi que la révocation d’un sursis probatoire de 8 mois. Son complice, qui faisait surtout office de chauffeur, de 3 ans de prison dont 2 ans de sursis avec maintien en détention.
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