Contrôle musclé dans le métro à Paris : les parents d’un jeune guadeloupéen s'insurgent

Par 07/09/2025 - 09:47 • Mis à jour le 08/09/2025 - 05:16

Mardi dernier, dans un métro de Seine-Saint-Denis (93), le fils de la chanteuse guadeloupéenne Maj Albon et du chanteur Nossa aurait été violemment interpellé par des agents de sécurité ferroviaire, avant d'être remis à la police et placé en garde à vue. Ils n’entendent pas en rester là.

    Contrôle musclé dans le métro à Paris : les parents d’un jeune guadeloupéen s'insurgent

Que s'est-il passé mardi dernier dans un métro de la région parisienne (93) ?

Le fils de la chanteuse guadeloupéenne Maj Albon et  du chanteur Nossa aurait subi un violent contrôle de la part d'agents de la sécurité ferroviaire

Ces derniers ont ensuite remis le suspect aux policiers qui l'ont placé en garde à vue.

Une vidéo prise par un badaud montre que les fonctionnaires auraient usé de violences, que les parents considèrent comme disproportionnées.

« Une action en justice »

Ces derniers ne comptent pas en rester là et ont décidé d'intenter une action en justice, comme l’explique l'artiste Maj Albon.

Mon fils rentrait à son domicile avec un ami. Ils ont été contrôlés tous les deux par des agents de la sécurité ferroviaire qui s’en sont pris violemment à mon fils. Il avait son titre de transport sur lui. Ils l'ont menotté comme un malfaiteur, comme s'il avait agressé quelqu'un alors qu'il n'a rien fait. Il y a une vidéo qui a été publiée par quelqu'un sur TikTok. C’est très choquant. Pour justifier, ils ont prévenu la police, qui a placé mon fils en garde à vue. On n'a pas respecté ses droits non plus. Il faut que la Guadeloupe sache que ça a été perpétré en plus par des personnes d'origine guadeloupéenne. En tant que mère, ça fait mal. On met des enfants au monde. Je ne les ai jamais brutalisés. J'ai toujours parlé avec calme, je leur ai donné une éducation positive. C'est dans l'air du temps, mais moi, j'ai toujours fonctionné comme ça. Qu’on tourne le bras de mon fils, qu'on le plaque comme ça. Moi, je crois qu'il n'y a aucune mère qui peut supporter ça. Ces gens-là ont menti, en plus, au commissariat. Ils ont dit que jamais, ils n'ont jamais été violents. La vidéo va nous servir de support parce qu'ils n'ont pas reconnu les faits. Ils ont porté plainte contre mon fils comme si c'était mon fils qui avait été violent, alors qu'on voit bien ce qui se passe sur la vidéo. Ça ne peut pas rester comme ça. Nous, on a l'intention de mener une action en justice.


√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.

Tags