400 kilos de chairs de lambi saisies par les douanes
C’est une saisie jugée historique qui a été réalisée la nuit dernière (18 mars) par les douaniers lors d’un contrôle nocturne au port de pêche du Moule. Ce ne sont pas moins de 400 kilos de chairs du mollusque qui ont été saisies.
Dans le cadre de la surveillance du territoire et de la protection des espèces protégées, la direction régionale des douanes a effectué plusieurs saisies de lambis ce mois-ci, selon la préfecture de Guadeloupe.
Un pêcheur interpellé, un autre en fuite
La nuit dernière, c’est une saisie historique qui a été réalisée au port de pêche du Moule.
Les douaniers ont saisi sur un bateau de pêche local, plus de 400 kg de chairs de lambis congelées, conditionnées en plusieurs sacs plastiques.
Il s’agissait d’une cargaison non déclarée et interdite en provenance de l’île d’Antigua.
En effet, le lambi est un mollusque, appartenant à une espèce protégée et inscrite à la Convention de Washington (CITES). La pêche des lambis est encadrée par des règles strictes de calendrier, dont la fin est fixée au 15 décembre.
La marchandise a été estimée à une valeur de 10 000 euros. Elle a fait l’objet d’une destruction immédiate, et le marin-pêcheur responsable a été interpellé. En revanche, son collègue a pris la fuite.
Une enquête est en cours afin de déterminer l’étendue du réseau impliqué dans cette importation illégale. La cargaison, dont la valeur est estimée à plus de 10 k€, a fait l’objet de destruction immédiate, et le marin-pêcheur responsable a été interpellé. Son collègue a pris la fuite. L’enquête se poursuit afin de déterminer l'étendue du réseau impliqué.
65 kilos à Bergevin
La semaine dernière, ce sont 65 kilos de lambis qui avaient été découverts par les douaniers à la gare maritime de Bergevin. La marchandise était dissimulée dans trois bagages non récupérés à l’arrivée de la vedette interîles en provenance de la Dominique. Cette opération avait également permis de saisir 11 kilos de viande congelée et près de 3 kilos de végétaux.
Pour rappel, les contrevenants d’espèces protégées par la Convention de Washington s'exposent à de lourdes sanctions pénales pouvant aller jusqu'à trois ans d'emprisonnement et à une amende comprise entre une et deux fois la valeur de la marchandise.
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