Sargasses : à Terre-de-haut, la difficulté c’est le stockage

Les algues continuent d'affluer sur l'archipel.

Moins touchée que La Désirade et le Nord Grand-Terre pour les échouages massifs de cette semaine, Terre-de-Haut ne sera pas épargné par les radeaux de sargasses localisés par Météo France dans son dernier bulletin.

« Des moyens limités »

A la veille des festivités du 15 août, le maire, Louly Bonbon, fait un point sur la situation. Deux parties de l'île sont très concernées par ces arrivages.

Il y a deux quartiers qui sont touchés, dont le Marigot qui est habité et qui est durement impacté. C'est très difficile à Terre-de-Haut, encore plus difficile que dans d'autres communes, puisque nous avons des moyens très limités. Avec l'aide de l'État, il y a eu une convention passée avec les marins-pêcheurs de l'île qui arrivent à enlever un peu de sargasses avec les filets et à les relarguer en mer, puisque c'était ça la décision qui avait été prise. Sinon, avec notre effectif du service technique, nous ramassons aussi. Nous collectons avec une pelle mécanique. La difficulté de Terre-de-Haut, ce n'est pas dans la collecte, mais c'est surtout le stockage. Le territoire est très exigu, la collectivité elle-même n'a pas de foncier. On stocke sur un site qui appartient au Conservatoire du littoral, qui est la plage de Pompière. C’est un site protégé. Donc on est obligé de stocker là où on ne devrait pas le faire. Il y a un arrêté préfectoral qui définit le lieu de stockage. Et du fait que la plage de Pompières est un peu isolée des habitations, on a identifié ce site comme étant prioritaire.