Handicap : les SESSAD de Guadeloupe réunis pour renforcer leur coordination
Les professionnels des Services d’Éducation Spéciale et de Soins à Domicile (SESSAD) se sont retrouvés hier (13 mai) à l’hôtel Salako du Gosier pour une journée d’échanges inter-structures. Une initiative visant à améliorer les pratiques, mutualiser les ressources et renforcer l’accompagnement des enfants en situation de handicap.

Mieux se connaître pour mieux accompagner, c’est tout l’enjeu de cette rencontre, hier (13 mai) à l’hôtel Salako du Gosier. Cette journée inter-SESSAD a rassemblé les acteurs du secteur venus de toute la Guadeloupe.
Une initiative pour présenter les spécificités de chaque structure, partager des retours d’expérience, identifier les synergies possibles et faire le point sur les enjeux communs.
Un manque de ressources
Bruno Francietta, directeur général de l’association Kalitépouviv, a souligné l’un des principaux obstacles auxquels sont confrontés les SESSAD :
La problématique principale pour nous, ça va être la désertification médicale. Aujourd'hui, pour pouvoir donner les soins, les thérapeutiques que l'on souhaite donner aux familles, il faut avoir les ressources sur le territoire. On a ces problématiques de ressources professionnelles disponibles. Et puis après, on a tout ce qui est endémique à notre archipel, lié au transport, lié aussi à l'accessibilité des infrastructures.
Un constat partagé par de nombreux acteurs qui alertent sur le déficit de professionnels de santé spécialisés.
L’école inclusive
Les échanges ont permis d’aborder les problématiques organisationnelles et les enjeux liés à l’accompagnement des enfants en situation de handicap dans le milieu scolaire ordinaire.
Anabelle Voudon, directrice de l’Association pour la Gestion des Handicaps Infantiles Lourds (AGHIL), rappelle les objectifs du dispositif :
Aujourd'hui, on est dans le dispositif l'École pour tous. Donc, chaque enfant a le droit à sa place dans l'école ordinaire. C'est à nos établissements, à nos SESSAD de les accompagner pour que ça soit une réussite scolaire, mais aussi en termes d'inclusion sociale. Les équipes sont accompagnées au niveau scolaire, au niveau familial.
Mais elle ajoute que l’enjeu reste important, notamment face au nombre encore élevé d’enfants sur liste d’attente.
Ça reste toujours un défi puisqu'on a tous dans nos listes encore des enfants sur liste d'attente qu'on peine à prendre faute de place.
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