Le batteur guadeloupéen Yoann Danier « révélation » des Victoires du Jazz 2024
Avec son groupe Monsieur Mâlâ, Yoann Danier a été sacré « révélation » de la 22ème édition des Victoires du Jazz 2024, qui se sont tenues les 4 et 5 septembre, à la Maison de la Radio, à Paris.
C’est une nouvelle fierté pour la Guadeloupe. Le musicien Yoann Danier a obtenu le prix de la « révélation de l’année en France » lors des 22ème Victoires du Jazz 2024, qui se sont tenues les 4 et 5 septembre, à la Maison de la Radio, à Paris.
Une distinction obtenue avec le groupe Monsieur Mâlâ, dont il fait partie. « Un groupe de 5 potes, de supers musiciens », précise-t-il.
« Une consécration »
Quelques jours après cette nouvelle, le batteur, compositeur et arrangeur, de retour en Guadeloupe a dit toute sa satisfaction d’avoir reçu ce prix au micro de Jérémy Losio.
C’est beaucoup d’émotions. C’est un peu la consécration de plusieurs années de travail en individuel et de plusieurs mois de travail avec toute l’équipe. C’est une reconnaissance et ça donne envie d’aller plus loin. Et ça donne de l’espoir pour plein de choses.
Avec son groupe, Monsieur Mâlâ, qui a sorti un album au mois de mars cette année, le batteur guadeloupéen propose une musique jazz fraîche et moderne inspirée, notamment, de ses origines.
C’est une musique spontanée autour du jazz, de l’improvisation mais aussi de nos racines. Le pianiste est sicilien, le bassiste est d’origine camerounaise, le violoniste est d’origine portugaise, le saxophoniste est français et moi je suis guadeloupéen. Du coup, il y a cet apport culturel qui crée un mélange unique.
Une belle carrière
A 32 ans, Yoann Danier a déjà une belle carrière à son actif. Il a participé à des tournées avec le groupe Kassav’, l’américaine Lisa Simone encore le chanteur Dany Brillant. Désormais, son objectif est de faire honneur à la Guadeloupe.
Mon ambition, c’est de transformer la musique guadeloupéenne en quelque chose de rayonnant, comme Kassav’ a pu le faire par exemple. Et être validé par son propre peuple. Ce serait ça mon rêve.
Validé, il l’a été, en tout cas, par les Victoires du Jazz, comme avant lui un certain Arnaud Dolmen, qui avait, lui aussi, remporté le titre de « révélation jazz de l’année ». C'était en 2022.
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