La danseuse guadeloupéenne, Malia Mkolajk, compte faire rayonner le « kalheend »
Entre tradition et modernité, cette chorégraphe mélange le gwoka, la danse indienne et le heels pour créer une identité artistique unique. Determinée, la jeune femme ambitionne d’exporter cette danse à l’international.
Depuis l’âge de trois ans, Malia Mkolajk évolue dans l’univers de la danse traditionnelle. Cette Guadeloupéenne a façonné son style en explorant une grande variété de disciplines pour enrichir sa technique et affirmer sa créativité.
À LIRE AUSSI Malia Mkolajk, une danseuse polyvalente chorégraphe qui partage son univers
Le « kalheend »
Fruit de plusieurs années d’expérimentation, le « kalheend » mélange les rythmes du gwoka, la grâce des danses indiennes et l’énergie du heels (danse sur talons).
Malia propose déjà des cours et souhaite faire connaître ce style au plus grand nombre. La jeune artiste ne cache pas ses projets et voit déjà loin :
J’aimerais le développer déjà chez moi, sur le territoire guadeloupéen, pour que la population puisse prendre ses bases, ce que je peux lui transmettre puisque ça fait un petit moment que j’enseigne déjà. Mais je me laissais le choix aussi grâce aux talons, de pouvoir proposer plein d’autres styles puisque je me suis vraiment intéressée à beaucoup de styles de danse. Par la suite, j’ai pour ambition d’aller aux États-Unis de la développer ce style là-bas. Ce serait aussi pour faire des passerelles entre les États-Unis et la Guadeloupe, par exemple avec des artistes invités, ou en organisant des workshops avec des musiciens.
Écoutez l'entretien complet.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.






