Malia Mkolajk, une danseuse polyvalente chorégraphe qui partage son univers

Par 07/12/2024 - 13:30 • Mis à jour le 07/12/2024 - 14:01

Originaire de Capesterre Belle-Eau, Malia Mkolajk est une danseuse chorégraphe polyvalente. Après de multiples expériences dans l’Hexagone et à l’international, elle a décidé de revenir en Guadeloupe pour partager son univers avec ses élèves, mais aussi au sein de la compagnie Djok.

    Malia Mkolajk, une danseuse polyvalente chorégraphe qui partage son univers
Photo : RN

Gwoka, danse indienne, Jazz, Moderne, samba, hip-hop, dancehall, heels… on pourrait penser qu’aucune danse n’a de secret pour Malia Mkolajk.

Elle présente un profil aux multiples facettes.

Ce qui va de pair avec le message que véhicule cette jeune Guadeloupéenne :

On n'a qu’une vie il faut en profiter et moi j’invite les gens à découvrir le maximum de choses

Elle a commencé par les danses traditionnelles de Guadeloupe avant de pratiquer le jazz et le moderne en compagnie de la grande Léna Blou.

Mlia Cie djok

En 2016, elle obtient le deuxième prix au Concours national CND en catégorie 4 où elle allie différents styles de danse qu’elle pratique.

Malia part ensuite du côté de Toulouse pour se former en danse contemporaine dans une formation professionnelle de danseuse interprète.

Une transmission de sa passion

Paris, Los Angeles, ou encore Saint-Martin, Malia enchaîne les expériences auprès de personnalités comme Yannis Marshall ou encore Kolanie Marks. Elle prend également goût à la transmission en donnant ses premiers cours de heels, ou danse sur talon.

C'est une danse qui est apparue parce qu'il y avait un besoin de mettre des femmes sur des scènes internationales et qu'elles dansent de manière féminine, c'est-à-dire avec des chaussures à talons. Le but, c'était vraiment qu'elles soient à l'aise en chaussures à talons et qu'elles puissent exercer différents styles, différentes techniques. C'est pour ça que maintenant, apparaît dans le Heels du dancehall, qu'apparaît du jazz. Et ça s'inspire aussi du cabaret, puisque les femmes sont mises en avant avec les talons et elles dansent de manière assez sensuelle.

Une danse qui permet également l’affirmation de soi et le lâcher prise.

On utilise beaucoup le talon aussi pour avoir confiance en soi lorsqu'on marche en talon. On accentue encore plus sur l'attitude, on accentue encore plus sur le regard, puisque le but est vraiment de capter l'audience lorsqu'on est sur scène. Ces thématiques sont beaucoup plus développées dans ce cours-là.

Aujourd’hui, c’est également en tant que modèle et directrice artistique qu’elle s'est fait sa place de retour en Guadeloupe. Mais donner des cours lui tient particulièrement à cœur. En plus de heels, Malia propose des cours de technique pour aller plus loin.

Un spectacle ce dimanche 

Et loin de s’arrêter en si bon chemin, elle s’illustre aussi au sein de la compagnie Djok.

À ce titre, un spectacle sera proposé à 18 heures ce dimanche 8 décembre aux Abymes dans le cadre de « Ba ko aw bann » et sous la houlette de Romuald Seremes, danseur polyvalent, chorégraphe et concepteur guadeloupéen.

djok

Malika Mkolajk a accordé un entretien vidéo à Elodie Soupama :

 


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