Gabriel Gosse, guitariste d’origine guadeloupéenne, sur la scène des Jeux paralympiques

Par 03/09/2024 - 07:00

La chanteuse guadeloupéenne Luan Pommier a été choisie pour chanter l'hymne des Jeux paralympiques. Un autre artiste d’origine guadeloupéenne était sur la scène lors de la cérémonie d'ouverture, le guitariste Gabriel Gosse.

    Gabriel Gosse, guitariste d’origine guadeloupéenne, sur la scène des Jeux paralympiques

Le 28 août dernier, plus de 10 millions de téléspectateurs ont suivi la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques de Paris 2024.

Au cœur de cette cérémonie, la chanteuse guadeloupéenne Luan Pommier a ému le public avec son interprétation de l’Hymne de l’avenir.

Mais un autre artiste d’origine guadeloupéenne a participé au show, le guitariste Gabriel Gosse.

Joint par Olivia Losbar, il est revenu sur sa participation à cette cérémonie.

Le directeur musical (des cérémonies des JO et des Jeux Paralympiques NDLR), Victor Le Masne, c’est lui qui m’a sollicité pour l’événement. C’est quelqu’un avec qui je travaille depuis assez longtemps. Il me fait confiance quand il a besoin d’un guitariste que ce soit pour des concerts ou des enregistrements. J’ai travaillé avec lui sur le spectacle Starmania par exemple.

Gabriel Gosse précise qu’il y a eu un énorme travail de répétition pour les danseurs et les performeurs. Et beaucoup de préparation pour le show en technique.

C’était plus facile pour les musiciens. Il suffisait juste qu’on apprenne le morceau. Il n’y avait pas de déplacements, nous on était fixes.

Une grosse affinité avec les rythmes caribéens

Avec ses airs rythmés, Gabriel Gosse dépoussière le jazz. Percussionniste de formation, la guitare est son instrument de prédilection. Il a une grosse affinité avec les rythmes caribéens, le gwoka, le zouk et même avec les rythmes africains.

Tout ce qui est dansants et chaloupé, c’est quelque chose qui ressort dans mon jeu et aussi dans ma musique, dans mes compositions.

Gabriel Gosse collabore avec d’autres musiciens, comme Arnaud Dolmen.

J’apprends beaucoup sur mes racines musicales, notamment le gwoka, les différents rythmes. Je suis hyper content de collaborer avec lui et les musiciens de son groupe. C’est vraiment un super projet. En tant que Guadeloupéens d’origine, c’est un retour aux sources. Cet héritage musical et toute cette culture, je les connais, en surface, depuis longtemps. Mais là je peux approfondir avec des experts.


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