Basse-Terre : la plaque « Architecture contemporaine remarquable » dévoilée à la chapelle Sainte-Thérèse

La Direction régionale des affaires culturelles (Drac) vole au secours de l'Eglise en Guadeloupe.

Hier (mercredi 1er octobre), à Basse-Terre, la plaque attribuant le label « Architecture Contemporaine Remarquable » à la célèbre chapelle Sainte-Thérèse, située sur les hauteurs de Bas-du-Bourg et des Mornes, a été dévoilée. 

Une reconnaissance nationale du ministère de la Culture qui devrait lui permettre d'espérer l'attribution de fonds afin d’aider l'Eglise à rénover le bâtiment qui est entré dans le patrimoine religieux de la Guadeloupe et de Basse-Terre, ville d'art et d'histoire.

Travaux de rénovation

Le père Anthony, curé responsable des paroisses de la cathédrale, du Carmel et de Sainte-Thérèse, se félicite de cette reconnaissance.

C’est un bel événement et surtout ça tombe bien puisqu’aujourd'hui, c’est la fête de Sainte-Thérèse, patronne de cette chapelle. Nous faisons face à beaucoup de difficultés et puisque c'est une architecture très originale. Il y a des petits problèmes. Il faut les résoudre, mais pour cela, il faut de l’argent. La communauté est très dynamique. Elle aime beaucoup sa chapelle et elle souhaite vraiment la garder en bon état. C'est un signe d'espérance puisque la Dac pourra supporter les travaux de rénovation. Les chrétiens seront heureux de venir en pèlerinage ici pour visiter et pour prier Sainte-Thérèse.

« Un label du ministère de la Culture »

Pour la Direction régionale des affaires culturelles, cette labellisation n'est que le reflet d'une reconnaissance naturelle de l'Etat envers un patrimoine religieux historique de qualité, comme l'explique Edwige Millery, directrice par intérim de la DRAC Guadeloupe.

C'est un label du ministère de la Culture qui distingue les monuments qui ne sont ni inscrits, ni classés au titre de monument historique parce qu'ils ont moins de 100 ans. Et c'est le cas de cette chapelle dont la première pierre a été posée en 1964. Elle a été consacrée en 1969. Elle est l'œuvre de plusieurs architectes, dont le plus connu est M. Isnard. Et elle est remarquable. Et ce qui est particulièrement remarquable, c'est sa toiture. Donc, elle est faite d'un jeu d'arrêtes sommitales qui, lorsqu'on la regarde depuis l'entrée du cimetière, entre en résonance avec le mont Houëlmont et les monts Caraïbes et va plonger dans la mer.