60 000 carnavaliers à Pointe-à-Pitre, en toute sécurité ce dimanche gras
L'effervescence carnavalesque s’est emparée de Pointe-à-Pitre hier (dimanche 2 mars). Plus de 30 groupes ont embrassé de joie les plus de 60 000 spectateurs venus célébrer ce dimanche gras. La fête fête a été placée sous surveillance des effectifs de police déployés pour assurer la sécurité de tous.
Plus de 38 groupes de carnaval et des milliers de carnavaliers apprêtés de paillettes, de plumes, froufrous en tous genres se sont emparés des rues de Pointe-à-Pitre. Et comme chaque année, niveau dress-codes, il y en avait pour tous les goûts.
Chez les groupes à Caisses claires, de nombreux hommages à l'Afrique ont été rendus ou encore à la Guadeloupe avec Lyannaj qui a revisité la tenue madras en une version moderne et pailletée.
Une spectatrice confie son enthousiasme :
J'applaudis tous les groupes parce que je sais qu'ils font beaucoup de dépenses, parce que parfois je participe avec eux en ateliers pour coller, pour couper un tout petit coup de poignet qu'on fait. Ça prend du temps, alors il faut que les gens applaudissent.
Les groupes à Ti Mas se sont emparés des sujets d'actualité qui prédominent sur l'archipel : le développement durable, l'eau, la vie chère.
Certains sont juste venus célébrer le carnaval. « Vivre, profiter à fond », confie ce carnavalier.
160 policiers et des gendarmes déployés
Et pour assurer une fête sereine au coeur de la parade, 160 policiers, renforcés par des patrouilles de gendarmerie, ont quadrillé à pied en voiture les artères de Pointe-à-Pitre pour veiller à la sécurité et anticiper tout débordement.
Jean-Pierre Frédéric, directeur territorial adjoint de la police nationale de Guadeloupe, est satisfait.
Il n’y a rien à signaler, ni à l'intérieur du dispositif, ni aux ni aux abords. On a des effectifs qui sont mobilisés pour cet événement jusqu'au bout.
En fin d'après-midi, il n’y avait aucun incident à signaler mais, au poste de secours, du fait de la chaleur, médecins et secouristes étaient intervenus pour des malaises légers.
Toumane Diop, médecin au service de réanimation :
On a des petites blessures, des petites coupures, des petites entorses également. On espère que ça reste relativement calme.
Après le passage de groupes à Caisses claires, une deuxième vague de spectateurs est arrivée sur les trottoirs de Pointe-à-Pitre. Pour les groupes à peaux, cette fois-ci.
En début de soirée, l'ambiance festive s'est poursuivie sans heurt au son des conques.
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