Droit de retrait à Martinique la 1ère : pas de Journal à 19h

Par 10/04/2024 - 18:42

Les programmes de Martinique la Première sont perturbés aujourd’hui (mercredi 10 avril) à la suite d’un droit de retrait exercé par une trentaine de salariés. Ils dénoncent les conditions de vétusté des locaux de la Tour Lumina, à Fort-de-France.

    Droit de retrait à Martinique la 1ère : pas de Journal à 19h
Tour Lumina @Martinique la 1ère

Le journal de 13h n’a pas eu lieu. Il n’y aura pas non plus de journal à 19h, ce mercredi soir. Les programmes de Martinique la Première sont perturbés aujourd’hui.

Une trentaine de salariés de l’entreprise a décidé d’exercer son droit de retrait pour dénoncer l’état des locaux de la Tour Lumina, à Fort-de-France, qu’ils occupent sur les 5 premiers étages. Selon eux, les conditions sanitaires seraient dégradées en raison de la présence de champignons et d’humidité.

Des expertises demandées

C’est ce qu’explique Guilhem Fraissinet, le délégué du personnel et secrétaire du CSE de Martinique La 1ère.

Nous sommes à la Tour Lumina depuis décembre 2018 et quelques mois après notre arrivée, nous avons dénoncé des dysfonctionnements, des malfaçons et autres types de désordre : champignons, humidité... Six ans après, un certain nombre de salariés ont souhaité faire valoir leur de droit de retrait, pour se faire entendre, dire qu’ils n ’acceptent plus de travailler dans ces conditions d’hygiène dégradées. Nous avons des salariés qui ont développé diverses formes de pathologies. Aujourd’hui, il est difficile d’émettre un lien de causalité entre ces pathologies qui se sont développées : rhinite, allergie et parfois plus graves pour certains collègues. Nous attendons un rapport d’expert qui va nous préciser la nature de ces champignons et là nous serons en mesure d’établir la causalité ou pas.

Une rencontre avec la direction a eu lieu ce matin et des travaux pourraient débuter au mois de juin. En attendant, la semaine prochaine, une entreprise sera d’évaluer la nature exacte des nuisances et les risques encourus par les personnels.

Contactée, la direction n’a pas répondu pour le moment à nos sollicitations.


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