Les planteurs de canne de la Basse-Terre inquiets pour l'avenir

Par 26/12/2023 - 11:27 • Mis à jour le 26/12/2023 - 11:52

Les chiffres ne sont pas bons et la situation financière est de plus en plus préoccupante pour les planteurs de canne de la Basse-Terre, d’autant que les charges ne cessent d’augmenter.

    Les planteurs de canne de la Basse-Terre inquiets pour l'avenir

Les difficultés des planteurs de canne ont été à nouveau mises en lumière, notamment celles des planteurs de la Basse-Terre qui sont, pour beaucoup, regroupés au sein de la Sica UDCAG, une coopérative cannière.

A l’occasion de ces 40 ans, la coopérative tenait, en milieu de semaine dernière, une assemblée générale à Lamentin, afin, notamment, de faire le bilan de l’année écoulée.

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle a été éprouvante, les chiffres ne sont pas bons et la trajectoire financière est de plus en plus préoccupante.

Pour le président de l’UDCAG, Roméo Meynard, il y a un certain nombre de choses à revoir

Très compliqué, parce que la récolte a débuté très tard. Nombre de planteurs ont vendu leurs cannes à moins de sept de richesse et sont, toutes aides confondues, entre 70 et 90 euros la tonne de canne livrée. Cela ne permet pas aux planteurs de s'en tirer. On préconise un certain nombre de choses à revoir. Notamment la méthode de calcul de richesse et revoir aussi s'il n'est pas possible d'avoir une richesse minimale qui soit payée dans la zone de la Basse-Terre.

Les planteurs n’arrivent pas à rembourser leurs dettes en raison des difficultés qu’ils subissent alors que les charges ne cessent d’augmenter.

A ECOUTER Xavier Pajamandy fait part de son inquiétude


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