Rhum & Sens : la belle entreprise d'Anne Lamitte
Par Aline DRUELLE
24/08/2015 - 16:19
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:32
Antilles
Rencontre avec une chef d'entreprise qui a décidé de se lancer dans les rhums arrangés.
C'est dans un laboratoire de Villeneuve-Saint-Georges, en région
parisienne, qu'Anne Lamitte a trouvé sa place depuis quelques mois, pour y
fabriquer ses rhums arrangés. "Je voulais un lieu où je me sente à l'aise
pour faire mes préparations, explique-t-elle, et je veux proposer un
produit de qualité donc le respect des normes d'hygiène est important,
surtout qu'il y a transformation". Un labo qui est aussi l'occasion de
bien séparer sa vie professionnelle de sa vie privée pour la femme
d'affaires martiniquaise qui est une véritable passionnée. "Dès toute
petite, j'ai baigné dans la culture du rhum".
Curieuse, Anne Lamitte pose alors des questions et les explications de ses proches lui donnent l'envie de travailler un jour dans ce secteur. "Mon père m'a dit que ce n'était pas fait pour les filles mais je suis très entêtée", sourit l'ancienne technicienne de laboratoire.
Se faire une place dans un milieu très masculin
Après une expérience professionnelle en Angleterre qui lui permet d'être aujourd'hui bilingue, des études en sommellerie, il lui aura tout de même fallu plusieurs années pour se faire une place dans le milieu très masculin du rhum. "J'ai eu quelques difficultés au départ car il y avait peu de place pour les femmes, heureusement ce n'est plus incompatible".
Il a aussi fallu apprendre comment gérer une marque, le marketing et évidemment trouver les bons dosages pour proposer une gamme de produits savoureux, capables de séduire une clientèle féminine. Pour cela Anne Lamitte mélange du rhum agricole des Antilles et différents fruits comme la mangue, la goyave, le maracudja mais aussi la framboise. Et entre le réseau de cavistes, les foires et salons, le volume de la production artisanale -qui est pour l'instant de 50 à 200 bouteilles selon les mois-, risque bien d'augmenter. La créatrice ne manque en tout cas pas d'ambition. "J'aimerais exporter mes produits dans les pays européens et puis pourquoi pas aux Etats-Unis !".
Aline Druelle
@AlineDruelle
Curieuse, Anne Lamitte pose alors des questions et les explications de ses proches lui donnent l'envie de travailler un jour dans ce secteur. "Mon père m'a dit que ce n'était pas fait pour les filles mais je suis très entêtée", sourit l'ancienne technicienne de laboratoire.
Se faire une place dans un milieu très masculin
Après une expérience professionnelle en Angleterre qui lui permet d'être aujourd'hui bilingue, des études en sommellerie, il lui aura tout de même fallu plusieurs années pour se faire une place dans le milieu très masculin du rhum. "J'ai eu quelques difficultés au départ car il y avait peu de place pour les femmes, heureusement ce n'est plus incompatible".
Il a aussi fallu apprendre comment gérer une marque, le marketing et évidemment trouver les bons dosages pour proposer une gamme de produits savoureux, capables de séduire une clientèle féminine. Pour cela Anne Lamitte mélange du rhum agricole des Antilles et différents fruits comme la mangue, la goyave, le maracudja mais aussi la framboise. Et entre le réseau de cavistes, les foires et salons, le volume de la production artisanale -qui est pour l'instant de 50 à 200 bouteilles selon les mois-, risque bien d'augmenter. La créatrice ne manque en tout cas pas d'ambition. "J'aimerais exporter mes produits dans les pays européens et puis pourquoi pas aux Etats-Unis !".
Aline Druelle
@AlineDruelle