Olivier Dubois passe son deuxième anniversaire en captivité
Ce samedi, Olivier Dubois a 48 ans. Un anniversaire qu'il passe loin de sa famille pour la deuxième année consécutive. Le journaliste est toujours aux mains de ses ravisseurs après presque 500 jours de captivité.
Où est Olivier Dubois ? C'est une question qui hante les proches du journaliste d'origine martiniquaise. Une question qui se fait d'autant plus pressante car ce samedi Olivier Dubois a 48 ans.
C'est le deuxième anniversaire qu'il passe en captivité. Le ressortissant français a été kidnappé le 8 avril 2021 à Gao au Mali alors qu'il était en reportage. Depuis presque 500 jours, il est aux mains du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans.
Alors lundi, Olivier Dubois terminera son seizième mois de captivité, la famille du seul otage français recensé dans le monde a lancé une nouvelle opération de communication, invitant à interpeller Emmanuel Macron par le biais d’une carte postale, dont l’envoi à l’Élysée est gratuit.
Il s’agit "avec un objet tout simple qui permet de donner des nouvelles à ses proches, de rappeler au président et à la nouvelle ministre des Affaires étrangères qu’Olivier Dubois n’est pas en vacances", indique Canèle Bernard, la soeur du journaliste.
"On espère que le fait de parler souvent d’Olivier permettra de ne pas oublier son cas", espère-t-elle.
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— Famille Olivier Dubois Journaliste (@O_DuboisFamille) August 5, 2022
En presque 500 jours de captivité, la famille d'Olivier Dubois n'a reçu que deux fois de ces nouvelles à travers deux vidéos tournées par ses ravisseurs. La première a été rendue public moins d'un mois après son enlèvement, la seconde, non datée, a été envoyée le 13 mars dernier.
Dans un entretien accordé jeudi 4 août au quotidien Libération, la nouvelle ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, assure qu’une proposition de rencontre avec la famille a été formulée cette semaine. Elle insiste aussi pour "que personne n’en doute" : "Tous les efforts sont déployés pour obtenir la libération d’Olivier Dubois, depuis son enlèvement." La ministre précise qu'"en matière d’enlèvements, il n’y a qu’une règle : c’est vraiment de respecter, le plus strictement possible, cette obligation de discrétion".
Pour les membres de la famille d'Olivier Dubois, cette obligation ne devrait pas s'appliquer à eux. Ils dénoncent un manque de considération du ministère et souhaitent rencontrer en personne la ministre. D'autant plus que leur inquiétude s'est amplifiée depuis la détérioration des relations entre l'actuelle junte au pouvoir au Mali et la France.
