Même à Paris, le crabe s'invite à la table de la communauté antillaise
Même à 8000 kilomètres, il faut respecter la tradition. Sur les tables parisiennes de la communauté antillaise le crabe est la star du week-end de Pâques.
Durant la période de Pâques, le crabe est la star de nos assiettes. Cuisiné en matété ou matoutou, en dombrés ou en calalou, impossible pour les Antillais de de l'Hexagone de faire l'impasse sur ce crustacé.
Pour fêter Pâques dans de bonnes conditions, les magasins de produits antillais proposent durant plusieurs jours des arrivages de crabes vivants venus tout droit des Antilles.
C'est le cas de Cédric Aratus, gérant du magasins Spécialités Antillais dans le quartier de Ménilmontant à Paris qui écoule à chaque saison plus de 300 kg de crabes.
Nous on fait venir des crabes directement des Antilles depuis une vingtaine d'années. On continue la tradition. À Pâques, il faut des crabes, des feuilles de kalalou. On fait venir de Martinique à peu près 350 kilos de crabe. Mon père en Martinique s'arrange pour trouver les chasseurs de crabe et il réserve les meilleurs pour moi. Parce que je ne suis pas le seul à en importer à Paris mais comme ça je peux récupérer les meilleurs de la saison
La tradition du repas traditionnelle du repas de Pâques est bien respectée à Paris assure Cédric Aratus.
On a quasiment tout écoulé. On a toujours autant de monde. On a des grandes personnes qui viennent, des jeunes aussi. On a aussi préparé des plats. Les clients qui n'auront pas de crabes vivants pourront trouver du matété, du matoutou, des dombrés et de la fricassé de crabes
Un bonheur pour les clients qui se retrouveront en famille autour du plat traditionnel de Pâques, même à 8000 kilomètres de leur terre natale.
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