[EN IMAGES] Kalash a enflammé l’Olympia, une semaine après son triomphe à Bercy
Après avoir mis le feu à l’Accor Arena samedi dernier, Kalash a de nouveau marqué les esprits ce jeudi 20 mars à l’Olympia. Un show intense, ponctué de moments de communion avec son public et de belles surprises sur scène.
![[EN IMAGES] Kalash a enflammé l’Olympia, une semaine après son triomphe à Bercy](https://rci.fm/sites/default/files/styles/facebook_share/public/2025-03/Kalash%20Olympia%20.jpg?itok=kG6HIPwb)
Il est 20h pile lorsque les premières notes résonnent dans la mythique salle parisienne. En ouverture, DJ Killerz chauffe la salle avec une première partie énergique, histoire d’échauffer les voix et les corps.
À 21h tapantes, lunettes de soleil vissées sur le nez, Kalash fait son entrée sous une explosion de cris. Le « Mwaka Boss » impose d’emblée son ambiance : la soirée s’annonce spectaculaire comme l’a confié Morgane, fan de la première heure.
J’étais déjà à Bercy samedi dernier, mais je voulais revivre l’expérience ici à l’Olympia. C’est plus intime, plus chaud encore. Dès les premières secondes, tu sens que Kalash est là pour tout casser
Sur scène, Kalash enchaîne les titres cultes avec une aisance comme à son habitude. Le public chante à l’unisson, les bras levés, les flashs allumés.
« Protocole » acclamé
Parmi les moments les plus forts de la soirée, l’interprétation de « Protocole », morceau produit pour Colors. La mise en scène, les lumières tamisées et la voix vibrante de Kalash plongent la salle dans une vibe bien différente.
Frissons garantis. Ce moment-là, c’était juste magique. Il n’y avait plus que lui, nous, et les mots
Kalash navigue sans effort entre dancehall, shatta, reggae et rap. Une palette musicale large, à l’image de sa discographie. Quand les premières notes de « VIP », son duo avec Aya Nakamura, retentissent, la salle explose de joie. Un titre déjà culte, accueilli avec ferveur.
Maureen, Satori… et une révélation inattendue
Le concert prend une nouvelle tournure lorsque les invités montent sur scène. Maureen, fidèle au rendez-vous, rejoint Kalash pour interpréter « Laptop ». Le duo fonctionne à merveille : complicité, puissance vocale, vibration partagée.
Puis vient Satori. Ensemble, ils livrent une version émouvante de « Moments Gâchés ». Mais une surprise inattendue vient ponctuer la chanson : Kalash pointe le ventre de la chanteuse, laissant deviner une grossesse.
À la fin du morceau, il lance au public :
Les gars, pour ceux qui n’ont pas compris… je vais être tonton !
Un moment touchant, qui ajoute une dimension humaine au show et montre la proximité de Kalash avec son public.
Contrairement à Bercy, où Thierry Henry avait fait une apparition remarquée sur scène, l’ancien footballeur n’était pas présent ce jeudi. Mais l’absence de la star du football n’a en rien entamé la ferveur du public, conquis par la performance de bout en bout.
Un parcours de scène impressionnant
Après l’Accor Arena et l’Olympia, Kalash continue de consolider sa place de figure majeure de la scène francophone et martiniquaise. En août dernier, il remplissait le stade de Dillon, en Martinique, en trente minutes avec 23 000 places envolées.
Avec près de 23 000 spectateurs cumulés sur ces deux dates parisiennes, Kalash prouve une fois de plus qu’il est l’un des artistes les plus puissants de sa génération, capable de faire vibrer aussi bien les grandes arènes que les salles mythiques.