Audio SAMU: Le CHUM réagit
Dans un récent communiqué le CHU de Martinique fait le point sur l'enregistrement et la diffusion de l'appel téléphonique au SAMU du 31 décembre dernier. Un enregistrement de près de 9mn qui circule depuis un semaine maintenant et qui embarrasse la direction générale!
Il s'agit en fait d'une conversation entre un homme et un médecin régulateur du SAMU à propos de la prise en charge de son oncle.
Le neveu qui est à l'origine de cet enregistrement réclame l'intervention des pompiers après avoir retrouvé son parent par terre. La conversation se tend entre les deux interlocuteurs quand le médecin urgentiste indique qu'il n'y aura pas de prise en charge et que les pompiers aideront seulement à relever le senior !
Après plusieurs réunion, la direction générale du CHU de Martinique, fait le point cet après-midi dans un communiqué.
Le directeur général par Intérim Angel Piquemal, indique que le médecin n'a pas été relevé de ses fonctions. Il rappelle aussi que malgré l'interprétation de cet audio la mission du service public a bel et bien été assurée. Enfin le CHUM condamne je cite que « la mise en cause publique d'un professionnel du CHU ainsi que la diffusion de sa photo et de son identité ! » fin de citation.
Communiqué que vous pourrez retrouver en fin d'article.
État du patient
On apprend que par son neveu Jean Marc MASSE que Jérôme son oncle un octogénaire résidant au quartier Fond Saint-Jacques à Sainte Marie est toujours hospitalisé.
Il a été pris en charge le dimanche 31 décembre dernier en fin d'après-midi. Il est en soin intensif depuis 6 jours. L'homme souffre selon nos informations de déshydratation et était confus de sens dans ses propos. Il s'agissait pour ce patient de sa seconde chute en moins de 24h.
Les précisions du Docteur Jean Luc FANON spécialiste de la gériatrie
Le Docteur Jean Luc FANON est responsable du service gériatrie au CHU de Martinique, selon lui les causes des chutes répétées d'un homme de cet âge doivent absolument être recherchées. Ce n'est pas anodin, car ces patients sont souvent poli-pathologiques.
