Recrudescence des cas de leptospirose aux Antilles en 2024 : 6 décès recensés
La leptospirose continue de croître aux Antilles. C’est ce que révèle le bilan de surveillance concernant l’année 2024, publié, vendredi (18 juillet), par Santé Publique France. La maladie qui se transmet principalement par l'eau contaminée par les urines de rongeurs est en augmentation depuis 20 ans. Et la tendance récente le confirme.
L’an dernier, 104 cas probables ou confirmés de leptospirose ont été notifiés à l'ARS de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy. C'est plus que l'année d'avant où, 68 cas avaient été recensés, donc en 2023.
En Martinique en 2024, 39 cas de leptospirose ont été rapportés à l’Agence Régionale de Santé de Martinique. Là aussi, c’est en augmentation par rapport à l’an dernier (26 cas recensés).
Trois fois plus d'hommes que de femmes ont été infectés par la maladie sur l'année écoulée.
Entre juillet et décembre
Santé publique France constate que chaque année, la majorité des infections survient autour de la saison des pluies, soit entre juillet et décembre.
Par ailleurs, il a été identifié que certaines activités, qu'elles soient professionnelles ou personnelles, augmentent les risques de contamination.
On parle là des activités de jardinage, d'agriculture, d'élevage. La marche en extérieur pied nu, la baignade en rivière et la pêche sont également concernées.
Hospitalisations et décès
Concernant la sévérité de la leptospirose en 2024, 70 % des personnes touchées ont été hospitalisées et trois décès sont survenus Guadeloupe entre le 1ᵉʳ janvier et le 31 décembre.
En Martinique, 59 % des cas pour lesquels l’information est disponible ont été hospitalisées. Trois décès ont été rapportés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024, soit 13 % des personnes hospitalisées pour leptospirose.








