Des polluants éternels détectés dans les protections hygiéniques réutilisables
Alors que ces alternatives durables séduisent de plus en plus de femmes, une étude américaine publiée le 22 juillet révèle que des substances chimiques très persistantes et potentiellement dangereuses y ont été retrouvés.
Culottes menstruelles, cups, serviettes réutilisables ou encore protections pour l’incontinence. Des protections menstruelles dites "écologiques", mais pas forcément sans danger, selon une équipe de chercheurs américains. Ces derniers alertent sur la présence de PFAS, ou polluants éternels, dans certains produits d'hygiène féminine réutilisables.
La communauté scientifique alerte
L’étude, publiée dans la revue Environmental Science & Technology Letters, a porté sur 59 produits : culottes menstruelles, cups, serviettes lavables ou encore protections pour l’incontinence. Résultat : près de 30 % des échantillons contiennent des PFAS à des niveaux laissant penser à un ajout volontaire. L’objectif étant de rendre les textiles plus résistants aux taches ou aux fuites.
Mais ces substances, qui semble-t-il ne seraient pas nécessaire à leur fabrication, sont très préoccupantes à la fois pour la santé des femmes et l’environnement.
Elles s’accumulent dans l’environnement et dans l’organisme, notamment dans le foie, les reins ou le sang. On rappelle que ces protections sont en contact prolongé avec la peau.
Et leur toxicité potentielle sur le métabolisme humain, particulièrement chez les adolescentes et les jeunes femmes, inquiète la communauté scientifique.
Pour la professeure Marta Venier, principale autrice de l’étude, il est urgent de s’assurer que ces produits, souvent choisis pour leur durabilité, soient aussi sûrs pour la santé.








