Les experts américains et cubains prédisent une saison cyclonique intense
La saison cyclonique 2025 s'annonce particulièrement active, avec plus de 15 phénomènes tropicaux, 8 ouragans potentiels. Les experts américains et cubains alertent sur une probabilité plus élevée que d’habitude à cause d’une mer plus chaude. Un schéma de forte activité et plus précoce cette année.
Le Centre national des ouragans (NHC) des États-Unis a publié vendredi (9 mai) la liste officielle des noms des tempêtes tropicales de l'Atlantique qui seront utilisés pour cette saison 2025.
Un comité international les maintient et les met à jour régulièrement. Une liste réutilisée tous les six ans, bien que les noms des tempêtes particulièrement destructrices puissent être retirés de manière permanente comme ce fut le cas récemment.
Les prénoms retenus
Les prénoms retenus pour 2025 sont : Andrea, Barry, Chantal, Dexter, Erin, Fernand, Gabrielle, Humberto, Imelda, Jerry, Karen, Lorenzo, Melissa, Nestor, Olga, Pablo, Rebekah, Sébastien, Tanya, Van et Wendy.
Une année 2024 déjà marquée
La saison 2024 avait laissé des chiffres historiques en intensité, 378 morts et plus de 140 milliards de dollars de dommages, touchant plusieurs zones des Caraïbes et d’Amérique. Mercredi dernier, l'Institut de Météorologie de Cuba a rendu public son pronostic qui prévoit une activité soutenue avec des conditions favorables à la formation de phénomènes dans l'Atlantique.
15 phénomènes voire plus
Selon le rapport, une quinzaine au total, dont 8 pourraient atteindre la catégorie d'ouragan. 10 se formeraient dans l'Atlantique, 3 dans les Caraïbes et 2 dans le Golfe du Mexique. Les probabilités qu'un ouragan se forme et s'intensifie au moins dans les Caraïbes sont élevées, 75 % et celles qu'un ouragan venant d'Atlantique, plus modérées soit environ 50 %.
Cubains et Américains
Le pronostic émis par l'Université d'État du Colorado cette fois, l'un des plus suivis au monde, prévoit une saison 2025 plus active que d'habitude. 17 tempêtes nommées, 9 ouragans dont 4 d'une grande intensité, catégorie 3 ou supérieure. Les températures de la mer étant élevées, ce qui augmente le risque de développement cyclonique.
