L'ANSES recommande la limitation de la circulation au plus fort des épisodes de brume de sable
Les Antilles sont souvent confrontées aux épisodes de brume de sable ce qui augmente la pollution atmosphérique et a un impact sur la santé. L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail, l’ANSES, demande aux autorités de mieux anticiper les brumes de sable pour limiter l’exposition à la pollution atmosphérique.
L’autorité a rendu cet avis ce mardi 14 octobre dernier après avoir été saisie par la direction générale de l’énergie et du climat et celle de la santé et consulté le rapport d’une expertise collective qu’elle a demandé.
Au regard des conclusions, elle estime que la publication des prévisions avec cinq jours d'avance permet aux autorités d'anticiper les décisions, surtout si, comme certaines recommandations, elles ont un impact sur l'activité économique.
Ainsi, lors des jours de forte concentration, l'ANSES préconise d'arrêter la circulation des véhicules les plus polluants et les émissions industrielles.
Miser sur les transports en commun
De même, l'agence propose une gratuité de l'offre de transport au plus fort du pic. En effet, selon ses constats, les particules issues des brumes de sable s'ajoutent à la pollution déjà présente dans l'atmosphère et les dépassements des seuils de qualité de l'air, généralement, induisent des passages aux urgences pour causes respiratoires beaucoup plus élevées.
Enfin, dans ses recommandations, elle souligne la nécessité de poursuivre les recherches sur les impacts sur la faune et la flore, car il est encore trop peu documenté. C'est par ailleurs une des missions que s'est assignée le laboratoire KARUSHERE, qui porte un projet caribéen dont l'objectif est d'étudier les brumes de sable.








