Début de la campagne pour l'élection présidentielle à Haïti
Par Karl LORAND
10/09/2015 - 21:10
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:31
Antilles
La campagne pour l'élection présidentielle en Haïti a débuté hier ! Une cinquantaine de candidats désireux de succèder à l'actuel président Michel Martelly ont été retenus par le conseil électoral provisoire. Parmi eux figurent des hommes politiques mais également plusieurs personnalités nouvelles.
54 candidats en lice pour le premier tour du scrutin de l'élection
présidentielle ! Un nombre record pour ce pays de 10 millions d'habitants
. On y retrouve d'anciens sénateurs, des chefs de partis, des avocats
célèbres, un ancien directeur général de la police nationale, un
journaliste et aussi bon nombre d'inconnus. Ils sont tous en lice pour le
premier tour du scrutin prévu le 25 octobre.
Comme à chaque fois en Haiti la campagne électorale est loin de débuter dans un climat serein. Les organisations de la société civile et désormais l'opposition doutent de la capacité du CEP à organiser des élections. "Vérité" le premier parti d'opposition a décidé de se retirer du processus, refusant de cautionner un désordre électoral qui va renforcer l'instabilité et la dictature. C'est là un nouveau coup dur pour le CEP contre lequel quelques centaines de personnes ont encore manifesté dans les rues de la capitale hier.
Faire campagne dans un climat de défiance s'annonce compliqué pour les 54 prétendants au titre. Le plus grand défi est de motiver les électeurs, pour preuve les élections législatives du 9 août dernier ont été marquées par une abstention massive avec seulement 18% de participation.
Audrey Ollon et Jessica Dantin
Comme à chaque fois en Haiti la campagne électorale est loin de débuter dans un climat serein. Les organisations de la société civile et désormais l'opposition doutent de la capacité du CEP à organiser des élections. "Vérité" le premier parti d'opposition a décidé de se retirer du processus, refusant de cautionner un désordre électoral qui va renforcer l'instabilité et la dictature. C'est là un nouveau coup dur pour le CEP contre lequel quelques centaines de personnes ont encore manifesté dans les rues de la capitale hier.
Faire campagne dans un climat de défiance s'annonce compliqué pour les 54 prétendants au titre. Le plus grand défi est de motiver les électeurs, pour preuve les élections législatives du 9 août dernier ont été marquées par une abstention massive avec seulement 18% de participation.
Audrey Ollon et Jessica Dantin
