Conférence sur les sargasses : la coopération internationale en marche
Ce samedi, le Premier Ministre était attendu en clôture de la Conférence Internationale sur les sargasses. Après trois jours d'échanges, la volonté d'une mutualisation des efforts a été affichée. La France a réaffirmé son engagement dans la lutte contre les algues brunes. Les dispositifs déjà mis en place seront renforcés et l'accent sera mis sur la recherche.
Ce samedi, le Premier Ministre a prononcé le discours de clôture de la première conférence internationale sur les sargasses. Edouard Philippe a détaillé l'engagement de l'Etat français dans la lutte contre les algues brunes. En plus des fonds déjà alloués depuis 2018, une enveloppe de 500 000 euros par an pour la collecte des sargasses en mer. Si l'échouage des sargasses s'accentue, il assure que l'Etat sera aux cotés des communes de Guadeloupe. Des modes de financements spécifiques pourront être envisagés à l'avenir. Edouard Philippe dit rester ouvert à la discussion avec les parlementaires sur le sujet.
L'accent sera également mis sur la recherche et le développement de technique de collecte et de valorisation des algues sargasses.
Le discours d'Edouard Philippe en clôture de la Conférence internationale sur les sargasses.
Le président de la Région Guadeloupe s'est réjouit de l'engagement de l'Etat pour le traitement de cette problématique. Pour Ary Chalus, il convient maintenant de tout mettre en oeuvre pour résoudre le problème des invasions de sargasses en s'appuyant notamment sur les recherches menées dans le cadre du programme INTERREG. Il se réjouit d'une meilleure coopération internationale sur le sujet à l'avenir.
La coopération est en marche et les engagements sont tenus par le gouvernement... C'est qu'a voulut retenir Sylvie Gustave dit Duflo, à l'issue de la conférence internationale sur les sargasses... La vice-présidente au conseil régional et présidente de la commission Environnement et cadre de vie, a fait part de sa satisfaction
Pour le sénateur et ancien Ministre des Outrer-mer, Victorin Lurel, c'est une première étape réussie mais il regrette que la question des dépenses déjà prises en charge par les communes n'ait pas été abordée.