Ce que Michel Barnier pense des Outre-mer
Nommé Premier ministre ce jeudi (5 septembre 2024), Michel Barnier va devoir notamment se pencher sur la question de la Nouvelle-Calédonie. Dans une tribune publiée en 2021, il s'était livré à une tentative d'opération séduction vers les territoires périphériques de la France.
Après plusieurs semaines d'attente, un nouveau Premier ministre a enfin été nommé. Il s'agit de Michel Barnier. L'ancien ministre et parlementaire, commissaire européen et négociateur en chef du Brexit, a été choisi par Emmanuel Macron pour succéder à Gabriel Attal.
A 73 ans, cet homme de droite a été membre de plusieurs gouvernements sous François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy avec notamment les portefeuilles de l'Agriculture et des Affaires Européennes et Étrangères.
"Coeur battant de la France"
Michel Barnier a aussi cultivé sa relation avec les Outre-mer. "L'Outre-mer, ce cœur battant de la France". Voilà la déclaration que faisait Michel Barnier dans une tribune publiée en novembre 2021.
Le nouveau Premier ministre était alors candidat à l'investiture présidentielle des Républicains. Dans son texte, Michel Barnier saluait "Une France de l'outre-mer plurielle, ouverte et dont la diversité est synonyme de grande richesse".
Une France de l'outre-mer qui, selon lui encore, mérite une attention et une compréhension de tous les instants qui doit être considérée et respectée.
Michel Barnier, dans sa tribune, revenait aussi sur le potentiel économique des territoires ultramarins, où il faut tenir compte des contraintes spécifiques liées à l'éloignement et parfois à l'isolement. Leur rôle essentiel, atout majeur pour le rayonnement de la France dans le monde. Le nouveau locataire de Matignon estimait aussi que les Outre-Mer, au potentiel d'être à l'avant-garde, méritaient une considération nouvelle.
Des positions à droite
Michel Barnier a déjà fait part de positions claires pour les territoires. Quelques jours après la publication de la tribune, en déplacement à la Réunion, il se prononçait avancé ainsi en faveur de la suppression du droit du sol en Guyane et à Mayotte. Sur la Nouvelle-Calédonie, avant le vote du 12 décembre 2021, il apportait à nouveau sa tribune "son plein soutien sans détour ni faux-semblant à ceux qui voteraient pour que l'archipel reste français".
La Nouvelle-Calédonie, qui va être assurément une des urgences à traiter sur son bureau à Matignon, si c'est bien le Premier ministre qui reprend ce dossier calédonien.l
Les autres dossiers qui concernent les Outre-Mer sont nombreux, mais Michel Barnier pourra là s'appuyer sur son équipe gouvernementale, une équipe qu'il faut maintenant trouver.
