Deux tonnes de cocaïne en provenance de Guadeloupe interceptées au Havre
Une cargaison importante de cocaïne a été interceptée sur le port du Havre, dans l’Hexagone, le 30 décembre dernier. Selon des informations de RCI, le conteneur était en provenance de la Guadeloupe. Il était chargé de 2 tonnes de poudre blanche.
L'information a été révélée sur X par le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui a salué le travail conjoint de l'Ofast et de la gendarmerie de Rouen, aux côtés des autorités judiciaires, pour permettre cette importante saisie.
Je remercie chaleureusement la Section de recherches de la @gendarmerie de ROUEN et l’OFAST ainsi que les magistrats du parquet du Havre et de la JUNALCO pour le travail exceptionnel qui a permis la saisie de plus de 2 tonnes de cocaïne dans le port du Havre et l’arrestation de… pic.twitter.com/Pz6UOUWBv0
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) January 3, 2025
Ces deux tonnes de stupéfiants représentent un potentiel à la revente de 130 millions d'euros, pour une marchandise qui se trouvait dans un conteneur en provenance de la Guadeloupe, comme l'a confirmé à RCI l'un des enquêteurs qui a participé à cette opération.
Ce n'est malheureusement pas rare, puisque nos territoires sont devenues des plateformes de transit de la poudre blanche, tandis que le port du Havre est désormais l'une des principales portes d'entrée de ces cargaisons dans l'Hexagone.
Conteneur clone
En mars dernier déjà, 2,7 tonnes y avaient été saisies dans des caisses de déménagement qui arrivaient de Guadeloupe. Ce qui est plus inédit en revanche, c'est la méthode employée.
Les complices, à l'arrivée au Havre, ont eu recours à une technique de conteneur clone, connue dans d'autres ports internationaux, mais qui constituerait une première sur place. Un marquage de référencement identique à celui utilisé sur le navire est en fait mis sur un autre conteneur placé en zone de déchargement, permettant de le remplacer par celui qui transportait la cocaïne, et éviter ainsi le passage au scanner.
Deux hommes, un docker de 22 ans et un chauffeur routier de 41 ans ont été interpellés et mis en examen ce vendredi, pour leur implication dans ce dossier, mais les investigations se poursuivent pour identifier les autres complices et responsables de ce trafic.