Sylvie Gustave dit Duflo, dans le collimateur d’une partie du monde agricole
La présidente de l’OFB (office français de la biodiversité) est dans la tourmente depuis plusieurs mois. Elle est la cible privilégiée d’une partie du monde agricole. Explications et réaction.

Une présidente qui fait pression sur des élus dans le cadre d'une attribution de marché, c’est ce que laisse entendre un article du Journal du Dimanche concernant un projet d’usine de traitement de déchets.
La cible de coups bas ?
Depuis le vote de novembre dernier, elle multiplie les approches auprès des élus pour leur demander de revenir sur leur choix », peut-on lire. Info ou intox, cela alimente le doute autour de l’OFB.
Et cela s’ajoute à la diffusion d’une fausse facture exorbitante de restaurant qui avait été publiée récemment du côté de la Tour d'Argent avec le nom de Sylvie Gustave dit Duflo comme cliente. Un authentique fake qui témoigne qu’en ce moment tout n'est pas rose pour Sylvie Gustave dit Duflot, la présidente de l’OFB.
Les agriculteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes se plaignent du traitement réservé par l'Office français de la biodiversité et l’accusent d'un traitement tyrannique avec une pluie de contrôles sur les agriculteurs.
Ces derniers vont jusqu'à remettre en cause l'existence même de l'Office, dont les 659 millions d'euros de budget serviraient « à faciliter le renouvellement des générations, la reconstitution des cheptels et l'investissement productif ».
Une mise au point
Face à ces accusations, Sylvie Gustave dit Duflo est claire :
J'avoue qu'être présidente du Conseil d'administration de l'Office français de la biodiversité attise les coups bas, beaucoup de fake news sur ce que nous mettons en œuvre au sein de l'OFB et évidemment sur les missions du Conseil régional. On tombe dans une vraie entreprise de démolition de l'OFB et d'ailleurs à ce sujet au Salon d'agriculture, Eric Ciotti, a annoncé avoir déposé un préprojet de loi pour la dissolution de l'OFB. L'OFB dérange parce que l'Office français de la biodiversité a été créé pour pouvoir préserver, la qualité de l'eau, la qualité de l'air, la qualité des sols.
Dans une lettre ouverte publiée ce 24 février par l’OFB, l’organisme affirme :
Il n’y a pas d’acharnement de l’OFB ni d’aucune autre police de l’environnement à l’encontre des agriculteurs.
Via ce texte publié, Sylvie Gustave dit Duflo et son directeur général Olivier Thibault ont tenu à souligner qu’agriculture et environnement n’étaient pas incompatibles.