[EN IMAGES] Coup d’envoi de l’expédition terrestre et marine "La Planète Revisitée des Îles de Guadeloupe”
Une expédition de plusieurs chercheurs nationaux et internationaux a démarré, ce mercredi 2 octobre, aux Saintes. Leur but : réaliser un inventaire de la faune et de la flore marine. 11 000 espèces ont déjà été identifiées. L’opération baptisée "La Planète Revisitée des Îles de Guadeloupe” ne compte pas s'arrêter là.
![[EN IMAGES] Coup d’envoi de l’expédition terrestre et marine "La Planète Revisitée des Îles de Guadeloupe”](https://rci.fm/sites/default/files/styles/facebook_share/public/2024-10/WhatsApp%20Image%202024-10-03%20at%2004.01.02.jpeg?itok=C5NEt5PP)
La mer des Antilles compte parmi elle, des milliers d’espèces maritimes encore inconnues. Elles devraient bientôt se faire connaître grâce à l’opération "La Planète Revisitée des Îles de Guadeloupe” menée par plusieurs chercheurs, ce mercredi 2 octobre, aux Saintes.
Une recherche marine et terrestre
Durant les deux prochains mois, ce projet a pour vocation de dresser un inventaire le plus complet possible de la faune et de la flore des îles du Sud et de l’archipel. Pour récolter des données, les chercheurs utilisent des pièges selon Julien Touroult, directeur de PATRINAT (Patrimoine Naturel) :
Nous avons plusieurs pièges en démonstration ici pour montrer aux visiteurs ce que nous faisons. Ce sont des pièges d'interception, utilisés pour capturer les insectes qui circulent mais que l'on ne voit jamais, car l'œil humain ne les détecte pas. Par exemple, ce funnel trap imite la forme d’un arbre. L’insecte, sans se méfier, percute cette silhouette et tombe dans un liquide collecteur qui contient de l’alcool, ce qui le fixe. Ensuite, on peut l’étudier.
Une responsabilité pour les générations futures
Déjà plus de 11 000 espèces ont été identifiées en Guadeloupe et nous sommes loin de tout connaitre et surtout de connaître les espèces endémiques. Deux expéditions précédentes, plus limitées, avaient déjà montré l'émergence de 284 nouvelles espèces, dont 84 endémiques.
L’implication des jeunes du département est fondamentale selon Sylvie Gustave Dit-Duflo, vice-présidente de la région Guadeloupe, présidente de l’Agence régionale de la biodiversité de Guadeloupe et présidente de l'Office français de la biodiversité :
Ce patrimoine naturel, nous devons le protéger non seulement en tenant compte de nos usages, mais aussi face au défi du réchauffement climatique. C’est un héritage lourd à préserver pour les générations futures.
L’implication des jeunes, dans cette démarche, est également importante pour transmettre et préserver ce patrimoine naturel.
Grâce au rectorat, tous les enfants des îles pourront rencontrer les chercheurs et être sensibilisés à ces enjeux. Peut-être que le prochain prix Nobel de biologie viendra de nos îles ! Tous nos étudiants en écologie, de la licence au master, travailleront directement avec les chercheurs, dans des conditions réelles.
L’expédition terrestre et marine verra la participation d’une centaine de chercheurs nationaux et internationaux.
