Conférence des Nations Unies sur l'océan, des enjeux majeurs pour les Outre-mer
Coorganisée par la France et le Costa Rica, la 3ème Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC 3) s’ouvre ce lundi (9 juin), à Nice. Les enjeux de cette conférence sont majeurs, notamment pour les Outre-mer.

La 3ème conférence des Nations Unies sur l'océan s'ouvre ce lundi (9 juin), à Nice.
L'évènement, coorganisé par la France et le Costa Rica, doit permettre à tous les acteurs impliqués dans la protection des océans de se retrouver : des dizaines de délégations internationales et nationales, des scientifiques, des ONG, des représentants du secteur privé et de la société civile.
Evidemment, il sera question des Outre-mer.
Les territoires sont notamment présents dans un « Pavillon France 3 Océans », ouvert au public, où des conférences sont prévues sur des thèmes comme la préservation des mangroves, la croissance bleue, le déclin des espèces maritimes... et même la yole.
Grâce à ses Outre-mer, la France est la deuxième puissance maritime mondiale.
Un plan d’action pour les océans
Les enjeux de cette conférence sont donc majeurs alors que les États y viennent pour présenter leurs engagements et créer ensemble un plan d'action pour les océans.
Ce qui doit permettre, selon l'Élysée, d'avoir une feuille de route pour protéger les océans dans les années à venir.
Parmi les grands attendus pour les outre-mer lors de cette UNOCC, l'augmentation annoncée de la protection des aires marines protégées pour atteindre enfin les 10 % de protection forte.
Lutte contre la pêche illégale
Le renforcement de la lutte contre la pêche illégale aussi, un sujet que l'Élysée sait sensible pour les élus et pêcheurs, notamment en Guyane.
Dans la ligne des annonces du dernier comité interministériel de la mer, le président de la République souhaite renforcer l'action contre cette pêche illicite.
On peut aussi parler pour les outre-mer de la lutte contre la pollution plastique, de la hausse du niveau des mers.
La question des sargasses
Et évidemment, pour les Antilles, il y a la question des sargasses. Un sujet difficile. On a beaucoup à faire, assume l'Élysée.
Un troisième plan national a été annoncé lors du dernier CIMer et à Nice, les territoires concernés doivent se réunir pour identifier des solutions.
On a besoin de recherche scientifique, d'un dialogue et d'une coopération, nous a précisé l'Élysée, qui confirme la volonté d’un plan international.
L'ambition affichée lors de cette UNOC est que les pays concernés par ce fléau mutualisent leurs moyens, trouvent des financements aussi pour enfin apporter des réponses concrètes.