«Ma Thèse en 180 secondes» : pas de prix pour Malory Beaujolais et James Larrouy
La finale nationale de cette édition 2021 s'est déroulée à huis clos en raison du contexte sanitaire. Elle a réuni à Paris 16 jeunes chercheurs, venus de toute la France.
Le défi était de taille : présenter en 3 minutes son projet de recherches, avec l'aide d'une seule diapositive et en vulgarisant au maximum le sujet pour qu'il soit compréhensible du grand public.
Parmi les finalistes, deux jeunes de l'Université des Antilles : le guadeloupéen James Larrouy, doctorant en mathématiques, et la martiniquaise Malory Beaujolais, doctorante en électrochimie.
Cette dernière a défendu la «conception d’un dispositif bio-électrochimique pour la décontamination d’environnement contaminé en Martinique», notamment au chlordécone.
Si elle n'a pas remporté de prix, la finaliste n'est absolument pas déçue.
C'était une très belle expérience, j'ai profité de chaque seconde. J'ai pu échanger avec beaucoup d'autres doctorants ou jeunes chercheurs sur leurs parcours, leurs expériences, et ça m'a beaucoup fait grandir. C'était aussi l'occasion de porter une voix, celle des Antilles, d'aborder les problématiques qu'on rencontre chez nous.
Même son de cloche chez James Larrouy. Il est en effet très fier d'avoir pu présenter sa thèse sur les «outils avancés en analyse multivoque et leurs applications», dans le contexte d'un évènement organisé par la prestigieuse Conférence des Présidents d'Universités et le CNRS.
4 prix ont été remis à l'issue de cette finale. Le grand gagnant, Paul Dequidt de l'Université de Poitiers, a fait sa thèse sur les tumeurs du cerveau. Il représentera la France à la finale internationale, qui doit se dérouler en septembre prochain.