France-Antilles joue son avenir avec un plan de réorganisation
Le groupe de presse prévoit tout à la fois la suppression de 35 postes et la création de 25 postes pour poursuivre sa modernisation. Claude Perrier, le directeur général de France-Antilles était l'invité de la rédaction ce mardi matin.
Au mois de septembre dernier, NJJ, la société de Xavier Niel (Illiad-Free) propriétaire de France-Antilles, a annoncé aux membres des CSE de l'entreprise un plan de réorganisation et de modernisation.
Ce plan passe par l'installation de deux imprimeries numériques. Celle de Martinique est en fonction depuis le mois d'octobre tandis que celle de Guadeloupe est en chantier.
La modernisation du seul quotidien des Antilles françaises passe également par un volet social. Ainsi, selon Claude Perrier, directeur général du journal, 35 postes seront supprimés mais 25 seront créés. Des formations et des accompagnements sont prévus pour le personnel.
L'entreprise de presse n'est pas sous l'effet d'une procédure collective mais doit encore diviser ses pertes annuelles par deux d'ici 2024 si elle veut survivre. En effet, le plan élaboré par la direction prévoyait de passer d'un déficit de 4,4 millions d'euros à 2,2 millions d'euros.
La stratégie de France-Antilles passe notamment par une augmentation des ventes, surtout en Guadeloupe où le quotidien atteint difficilement les 3000 exemplaires vendus.
En Martinique, malgré les difficultés d'acheminement rencontrées avant la mise en route de la nouvelle imprimerie, le journal s'écoule à 7000 ventes en semaine et 18 000 le week-end.
Le plan qui a été soumis à la fin du mois de janvier aux partenaires sociaux a été approuvé par la DEETS.
Claude Perrier, le directeur général de France-Antilles, était ce mardi matin l'invité de la rédaction. Il a répondu aux questions de Cédric Catan.
Ecoutez son interview :
