Contrats Corom : 12 communes d’Outre-Mer vont bénéficier d’une aide financière de l’État
12 nouveaux « contrats de redressement outre-mer » vont bénéficier à des communes ultramarines en difficulté financière afin de leur permettre de redresseur leur situation.
Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin et le ministre délégué chargé des Outre-mer Jean-François Carenco ont décidé de renforcer l’aide de l’État à plusieurs communes ultramarines en difficulté financière, à travers les contrats de redressement outre-mer (COROM).
Créés sur proposition des parlementaires Georges Patient et Jean-René Cazeneuve, le COROM est un dispositif par lequel une commune en difficulté financière s'engage sur une trajectoire de redressement de ses finances et d'amélioration de sa gestion, notamment par une réduction de ses délais de paiement aux entreprises.
En contrepartie, l'État s’engage à accompagner ces collectivités en mettant à leur disposition une assistance technique et une subvention exceptionnelle de fonctionnement, sous condition que la commune atteigne les objectifs définis dans son contrat.
Neuf communes déjà bénéficiaires
Neuf communes bénéficient déjà du soutien de l’État pour un montant total de 30 millions d’euros pour la période 2019-2022. Il s’agit de Basse-Terre, Pointe-à-Pitre, Sainte-Rose, Fort-de-France, Saint-Pierre, Cayenne, Iracoubo, Saint-Benoît et Sada.
« Au regard du succès des premiers résultats le gouvernement a décidé de l’extension du dispositif, rendu possible par l’abondement du budget dédié de 10 millions d’euros pour la période 2023-2025 », indique le ministère.
Sur les 31 communes éligibles du fait de leur situation financière dégradée, 12 ont finalement été retenues : Capesterre-Belle-Eau, Marie-Galante -Grand-Bourg, Saint-Louis, Capesterre- et Saint-François (Guadeloupe), Gros-Morne, Prêcheur, Trinité et Saint-Esprit (Martinique), Roura, Awala-Yalimapo et Kourou (Guyane), Sainte-Marie (La Réunion) et Bouéni à Mayotte.