Martin Luther King inspire Alain Foix et Rokhaya Diallo
Par Francois THOMAS
06/04/2015 - 11:15
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:38
Antilles
Pendant que le film Selma qui retrace la lutte historique du Dr Martin Luther King juste avant la signature de la loi sur le droit de vote en 1965, continue à avoir un grand succès, la biographie rédigée en 2012 par l'écrivain guadeloupéen Alain Foix et le film « Les marches de la Liberté » de Rokhaya Diallo invitent à la réflexion sur les messages distillés par Le révérend King.
Toute la vie de Martin Luther King est dans le livre d'Alain Foix. Les
premières années de luttes dans les années 50, la marche à Selma en 1965,
la promulgation des lois pour les droits civiques en 1965, les trois
dernières années de sa vie où il fédère plus difficilement à Chicago et
dans les grandes villes du Nord Est des Etats-Unis pour lutter contre la
pauvreté dans les communautés noires. Alain Foix y montre un personnage
épris de valeurs humanistes et naturellement de valeurs religieuses-son
père était pasteur -. Il y montre un personnage plus complexe, plus
complet que celui habituellement présenté du défenseur pacisfiste des
droits civiques. Un homme versé vers la fin de sa vie dans la utte contre
la guerre au Vietnam, qui avait toujours comme idée matricielle, le rêve
américain pour tous et la non violence pour mener des actions efficaces.
Réédité depuis peu en poche, cette bio a un certain succès sur Paris.
Dans un autre registre, le film «Les Marches de la Liberté » de Rokhaya Diallo née à Paris de parents sénégalais, lauréat au FEMI, le festival du long et moyen métrage qui vient de se dérouler en Guadeloupe, prend ses ressorts sur l'histoire de la marche sur Washington en 1963. Il raconte l'histoire de dix Américains qui partent plusieurs décennies plus tard à la découverte de la France afin de se faire leur propre idée du pays des Droits de l’Homme, de l’Elysée à « la banlieue ». Comment perçoivent-ils les différends qui animent la France ? Leurs rencontres avec de jeunes Français, les visites des institutions ainsi que les entretiens menés des deux côtés de l’Atlantique, nous feront observer la situation de la France à travers le regard américain. Influencée par l’action non-violente de Martin Luther King, la « Marche pour l’Egalité et contre le racisme », appelée « Marche des Beurs » par les médias, s’est déroulée sur l'hexagone, il y a trente ans. Une marche d'avant les débuts de SOS Racisme et le slogan porteur, « Touche pas à mon pote ». Le film interroge aussi tout un chacun sur la possibilité ou non de transposer cette lutte en France pour les droits réels pour tous. Photo fthomas, @fthomasRCI
Dans un autre registre, le film «Les Marches de la Liberté » de Rokhaya Diallo née à Paris de parents sénégalais, lauréat au FEMI, le festival du long et moyen métrage qui vient de se dérouler en Guadeloupe, prend ses ressorts sur l'histoire de la marche sur Washington en 1963. Il raconte l'histoire de dix Américains qui partent plusieurs décennies plus tard à la découverte de la France afin de se faire leur propre idée du pays des Droits de l’Homme, de l’Elysée à « la banlieue ». Comment perçoivent-ils les différends qui animent la France ? Leurs rencontres avec de jeunes Français, les visites des institutions ainsi que les entretiens menés des deux côtés de l’Atlantique, nous feront observer la situation de la France à travers le regard américain. Influencée par l’action non-violente de Martin Luther King, la « Marche pour l’Egalité et contre le racisme », appelée « Marche des Beurs » par les médias, s’est déroulée sur l'hexagone, il y a trente ans. Une marche d'avant les débuts de SOS Racisme et le slogan porteur, « Touche pas à mon pote ». Le film interroge aussi tout un chacun sur la possibilité ou non de transposer cette lutte en France pour les droits réels pour tous. Photo fthomas, @fthomasRCI