Il y a 23 ans, s'éteignait dramatiquement Gilles Floro
Chanteur, auteur, compositeur, Gilles Floro avait toutes les cordes à son arc. Son sublime talent s'est éteint avec lui le 22 juin 1999.
C'est une étoile filante qui a illuminé le zouk et la musique antillaise le temps de son passage. L'auteur et interprète de Stella s'est éteint il y a 23 ans dans des conditions tragiques.
Ce jour-là, Gilles Floro tentait d'installer une antenne parabolique sur le toit de sa maison à Gourbeyre en Guadeloupe lorsqu'il aurait reçu une forte décharge électrique provenant du câble d'alimentation en électricité relié au même support que l'antenne, avant de chuter du toit.
Le monde de la musique, la Guadeloupe et les Antilles sombraient alors dans le chagrin. Il faut dire qu'à 35 ans, Gilles Floro avait déjà laissé une marque indélébile dans l'univers musical antillais.
Son album Krystal, sorti en 1995, symbolise à lui seul l'étendu de son talent. On y trouve le formidable tube Stella.
Gilles Floro fait néanmoins parler de lui dès la fin des années 80. En 1987, il sort son deuxième album "I Love" porté par le hit "A pa pawol an lè" qui fait danser les zoukeurs jusqu'à aujourd'hui.
Compositeur extrêmement prolifique, Gilles Floro livre au public sont quatrième album en 1989. Intitulé "Gilles Floro", il révèle au monde le titre "On Dousè".
En 1992 sort "Spiritual". À cette période, l'univers de la musique est dominé par Michaël Jackson et forcément le titre phare de l'opus de Floro n'échappe pas à l'influence du roi de la Pop.
Sur le même album, les zoukeurs se délectent de la pépite "Kalin", éloge de l'ivresse amoureuse.
Aux côtés de Stella sur l'album Krystal, deux autres tubes font entrer définitivement Gilles Floro au Panthéon de la musique Antillaise : Karamel et le très mélancolique Viré, malgré ses accents ragga. Les deux singles font l'objet de clips qui tournent en boucle dans les foyers de Guadeloupe et de Martinique.