Une année particulièrement sanglante s’achève en Haïti

Par 29/12/2024 - 14:58 • Mis à jour le 30/12/2024 - 07:04

Triste bilan d’une année qui s’achève dans le sang en Haïti. Les meurtres des deux journalistes et d’un policier cette semaine lors de la tentative d’ouverture de l’Hôpital Général de Port au Prince porte à plus de 5 000 le nombre de victimes de la violence des gangs.

La violence des gangs, notamment à Port-au-Prince, a coûté la vie à des milliers de personnes.

Le dernier exemple en date est survenu mardi 24 décembre et a endeuillé les festivités de Noël.

Deux journalistes et un policier ont été tués par des gangs devant l’hôpital général de Port-au-Prince.

Le ministre de la Santé révoqué

Un drame dont les conséquences politiques se poursuivent.
Selon les informations de nos confrères du journal haïtien Le Nouvelliste, le ministre de la Santé a été révoqué et l'intérim est assuré par le ministre de la Justice.

Sur place, les associations de journalistes sont consternées par ce drame.

Plus de 5 000 personnes ont perdu la vie 

Le gouvernement, de son côté, annonce avoir pris des mesures pour venir en aide aux victimes de cette attaque contre l'hôpital de l'université d'Etat d'Haïti lors de la tentative de réouverture.

Parmi les mesures annoncées, on trouve l'accompagnement médical des blessés, la prise en charge des funérailles des personnes tuées et un appui psychologique des familles des victimes.

Ce drame s'ajoute aux nombreuses exactions commises dans le pays.

Début décembre, au moins 207 personnes avaient été exécutées par un puissant chef de gang contre des pratiquants du culte vaudou, d'après l'ONU.

Au total, plus de 5 000 personnes ont perdu la vie cette année en Haïti dans les violences dues aux gangs.


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