Encore des violences envers des femmes
Par Rinsy Xieng
12/02/2015 - 03:14
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:40
Guadeloupe
L'audience correctionnelle d'hier à Pointe-à-pitre était principalement marquée par deux affaires de violences envers des femmes. Elles remontent à il y a quelques semaines aux Abymes et au Moule. Les prévenus d'âge murs pourtant, ont écopé pour l'un de 9 mois ferme, 7 mois avec sursis pour le second.
Deux affaires qui concernent des violences à l’encontre de femmes étaient
jugées. Dans la première, un conjoint n’a pas supporté une rupture et a
incendié la voiture de sa victime, c’était le 10 janvier dernier aux
Abymes. L’individu de 47 ans était également poursuivi pour des menaces de
mort. A plusieurs reprises il s’en était pris verbalement à son ex
compagne, disant qu’il allait la tuer. Le prévenu à la barre, a rejeté la
faute sur cette dernière, expliquant qu’il avait été obligé à la suivre
dans le sud de la France pendant des années avant de revenir en
Guadeloupe. Placé sous contrôle judiciaire depuis peu, le quadragénaire
n’avait en plus pas respecté ses obligations. Le parquet a requis 15 mois
de prison dont 6 avec sursis et mise à l’épreuve. Le tribunal a confirmé
cette peine, ajoutant une obligation de payer 5000€ de préjudice.
Il agresse sa voisine
Le second dossier concernait un moulien de 60 ans qui avait fin décembre dernier, agressé sans aucune raison, une voisine. En état d’ébriété, il s’était introduit chez elle de nuit et avait menacé de la violer. La victime, qui pourtant n’avait aucun litige avec s’est enfuit dans le jardin avant d’être rattrapée et étranglée. C’est une tierce personne qui est parvenue à maitriser le forcené. L’agent hospitalier à la retraite à écopé de 7 mois de prison avec sursis et obligation de soins, c'est-à-dire consulter un psychologue dans les plus brefs délais.
Il agresse sa voisine
Le second dossier concernait un moulien de 60 ans qui avait fin décembre dernier, agressé sans aucune raison, une voisine. En état d’ébriété, il s’était introduit chez elle de nuit et avait menacé de la violer. La victime, qui pourtant n’avait aucun litige avec s’est enfuit dans le jardin avant d’être rattrapée et étranglée. C’est une tierce personne qui est parvenue à maitriser le forcené. L’agent hospitalier à la retraite à écopé de 7 mois de prison avec sursis et obligation de soins, c'est-à-dire consulter un psychologue dans les plus brefs délais.