L'agresseur de lycéennes sous les verrous
Par Rinsy Xieng
05/03/2015 - 15:13
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:39
Guadeloupe
Au tribunal correctionnel de Pointe-à-pitre, un jeune homme était présenté mercredi en procédure de comparution immédiate. Le prévenu avait entre le 26 janvier et mardi dernier, jour de son interpellation, agressé à l'arme blanche pour leurs téléphones, plusieurs lycéennes mineures aux abords de Baimbridge. L'individu n'avait pas hésité à blesser ses victimes. Un comportement "d'une grande lâcheté" selon le tribunal qui l'a condamné à 18 mois de prison ferme avec placement sous écrous.
Clovis César, un nom qui inspire le courage et pourtant ce n’est pas le
cas. Le prévenu de 22 ans comparaissait pour avoir agressé des lycéennes,
l’une d’à peine 15 ans afin de leur dérober leurs téléphones portables.
Trois méfaits au total perpétrés aux abords du lycée de Baimbridge. Le
jeune homme a finalement été interpellé par la police mardi dernier. Il a
reconnu les faits mais a expliqué avoir ainsi agi pour rembourser une
dette de 1000€ qu’il devait à une connaissance, à qui il avait emprunté
une chaine en or avant de la perdre.
Méchanceté gratuite
Quel est le rapport avec les victimes innocentes s’est offusqué le tribunal ? Elles, n’ont rien à voir dans ces histoires de voyous, elles voulaient juste se rendre en classe tranquillement. Son argument n’a par ailleurs pas convaincu le ministère public, car selon des témoignages, l’individu aurait continué à piquer au couteau les adolescentes alors qu’il avait déjà récupéré son butin. Une méchanceté gratuite qui justifie tout de même d’ITT allant jusqu’à 21 jours. A la barre, le suspect s’est montré moins fier, il s’est exprimé timidement, et a même versé quelques larmes devant les juges qui n’ont fait preuve d’aucune compassion à son égard, condamnant le prévenu à 3 ans de prison dont la moitié assortie du sursis avec un mandat de dépôt délivré à l’issue de l’audience.
Méchanceté gratuite
Quel est le rapport avec les victimes innocentes s’est offusqué le tribunal ? Elles, n’ont rien à voir dans ces histoires de voyous, elles voulaient juste se rendre en classe tranquillement. Son argument n’a par ailleurs pas convaincu le ministère public, car selon des témoignages, l’individu aurait continué à piquer au couteau les adolescentes alors qu’il avait déjà récupéré son butin. Une méchanceté gratuite qui justifie tout de même d’ITT allant jusqu’à 21 jours. A la barre, le suspect s’est montré moins fier, il s’est exprimé timidement, et a même versé quelques larmes devant les juges qui n’ont fait preuve d’aucune compassion à son égard, condamnant le prévenu à 3 ans de prison dont la moitié assortie du sursis avec un mandat de dépôt délivré à l’issue de l’audience.