Grand-Rivière : les marins-pêcheurs en colère
Par Thibault RODRIGUE
18/03/2015 - 21:44
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:38
Martinique
Si vous n'avez pas pu entrer à Grand-Rivière ce matin, c'est parce que les marins-pêcheurs du port ont fait un blocus à l'entrée de la commune. Il s'est terminée ce matin, mais si leur situation ne s'améliore pas, il y a fort à penser qu'ils feront d'autres actions.
Les marins-pêcheurs de Grand-Rivière ont bloqué les accès à la commune
pendant une partie de la matinée de mercredi pour protester contre
l’ensablement du port. Le blocus a duré toute la matinée, jusqu'à ce
qu'ils reçoivent l'assurance de la présidente du Conseil Général qu'elle
montera les voir pour discuter demain (jeudi) matin. Le problème n'est
pourtant pas nouveau : le port a souvent connu des problèmes
d'ensablement, mais la situation est de plus en plus critique selon eux.
Un exemple assez parlant : la dragueuse qui sert à déblayer l'entrée du
port ne remplit pas du tout sa fonction. Le nouveau port a été construit
par le Conseil Général en 2010, et depuis la situation empire.
Mais les pêcheurs ne manifestent pas en cette période pour rien : C'est en effet une époque de l'année cruciale pour eux. De janvier à mai, c'est la saison des pélagiques, l'un des poissons qui leur apporte le plus de revenus. Et après un mois et demi à terre sans pouvoir sortir les bateaux, la grogne a laissé place à la colère. Michel Moreau, président de l'association des marins-pêcheurs de la commune de Grand-Rivière, fustige le manque d'action du conseil général :"Ils n'ont pas respecté leur engagement. Ca nous pose de gros soucis et la profession en a ras-le-bol", avant de rajouter :"Ce qu'on demande c'est qu'ils prennent leur responsabilité et qu'ils respectent la profession. On demande des indemnités sur les quatre dernières années". Ce sont donc de longues négociations qui attendent la présidente du conseil général demain, à Grand-Rivière.
Thibault Rodrigue & Béatrice Vandevoorde
@thibaulteduadro
Mais les pêcheurs ne manifestent pas en cette période pour rien : C'est en effet une époque de l'année cruciale pour eux. De janvier à mai, c'est la saison des pélagiques, l'un des poissons qui leur apporte le plus de revenus. Et après un mois et demi à terre sans pouvoir sortir les bateaux, la grogne a laissé place à la colère. Michel Moreau, président de l'association des marins-pêcheurs de la commune de Grand-Rivière, fustige le manque d'action du conseil général :"Ils n'ont pas respecté leur engagement. Ca nous pose de gros soucis et la profession en a ras-le-bol", avant de rajouter :"Ce qu'on demande c'est qu'ils prennent leur responsabilité et qu'ils respectent la profession. On demande des indemnités sur les quatre dernières années". Ce sont donc de longues négociations qui attendent la présidente du conseil général demain, à Grand-Rivière.
Thibault Rodrigue & Béatrice Vandevoorde
@thibaulteduadro