A Paris, les Antillais solidaires avec les populations noires de Charleston
Par Francois THOMAS
19/06/2015 - 09:42
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:35
Antilles
Une centaine de personnes étaient présentes ce jeudi 18 juin au soir aux abords de l’ambassade américaine à Paris en mémoire des victimes de la fusillade survenue mercredi dans une église noire de Charleston, dans l’est des Etats-Unis. Plusieurs associations antillaises avaient répondu positivement à l'appel de l'association SOS Racisme qui organisait ce moment de recueillement.
A quelques encablures de l'ambassade, les participants ont allumé, les
neuf bougies, une par victime, et tenu des affichettes proclamant «Le
racisme tue» ou «Solidarité#Charleston». Pendant une heure, l'ambiance
oscillait entre conversations privés et silences.
Cette tuerie montre que «lorsqu’on laisse s’installer le racisme dans une société, il est extrêmement dur à extirper», a commenté, Dominique Soppo, le président de SOS Racisme. «C’est pour ça, qu’à chaque fois qu’il s’exprime, a- t-il souligné, il faut se mobiliser». Selon lui, comme les Etats-Unis, la France a «un long chemin» à parcourir en matière de lutte contre le racisme même s’il ne s’y exprime pas de manière aussi violente.
A coté des membres des associations franco- américaines, on reconnaissait des militants du CREFOM, du collectif DOM, du CM98, des associations qui ont pignon sur rue « qui, soulignait de son côté Pierre Kanuty, conseiller régional Ile de France, veulent montrer une solidarité et une vigilance en France où avec un front national aussi fort, la République est malmenée. En tant que descendants d'esclaves, on est doublement émus et scandalisés par ce qui se passe depuis quelques mois aux Etats-Unis vis à vis des afroaméricains ».
fthomas @fthomasRCI ( photo François Thomas)
Cette tuerie montre que «lorsqu’on laisse s’installer le racisme dans une société, il est extrêmement dur à extirper», a commenté, Dominique Soppo, le président de SOS Racisme. «C’est pour ça, qu’à chaque fois qu’il s’exprime, a- t-il souligné, il faut se mobiliser». Selon lui, comme les Etats-Unis, la France a «un long chemin» à parcourir en matière de lutte contre le racisme même s’il ne s’y exprime pas de manière aussi violente.
A coté des membres des associations franco- américaines, on reconnaissait des militants du CREFOM, du collectif DOM, du CM98, des associations qui ont pignon sur rue « qui, soulignait de son côté Pierre Kanuty, conseiller régional Ile de France, veulent montrer une solidarité et une vigilance en France où avec un front national aussi fort, la République est malmenée. En tant que descendants d'esclaves, on est doublement émus et scandalisés par ce qui se passe depuis quelques mois aux Etats-Unis vis à vis des afroaméricains ».
fthomas @fthomasRCI ( photo François Thomas)